Un rapport récent du Sénat recommande de ne pas rendre publics les pays et entités qui détiennent la dette de l'État français, en contradiction apparente avec les dispositions légales en vigueur. Les détenteurs de la dette de la France doivent rester secrets, dixit le Sénat.
Dans le grand cirque audiovisuel français, où les audiences sont reines et les flops des pantins sacrifiés sur l'autel du CSA, deux nouvelles venues sur la TNT ont débarqué en fanfare il y a quelques mois : T18, fleuron du groupe CMI, et Novo19, bébé du groupe Ouest-France.
Pour son baptême du feu à la mise en scène, Kristen Stewart a puisé dans le réservoir des traumas générationnels, histoire de noyer la concurrence sous une vague coppolienne.
Quand nous vous présentions Eddy comme l’une des sociétés de production les plus créatives en France, nous ne nous étions pas trompés. Les fondateurs ont eu l’œil pour recruter très tôt la lumineuse Corry Van Rhijn (qu’on essaye toujours de débaucher ici) productrice qui représente entre autre la très talentueuse Louise Ernandez. Et c’est à cette dernière que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
Louise est une jeune diplômée de la promotion 2015 de la section Photo-Vidéo de l’école Nationale Supérieur des Arts Décoratifs (ENSAD). Après 10 ans de pratique en autodidacte de la photographie argentique, elle a développé son propre langage visuel vidéographique, qui se compose de lumières naturelles, cherchant sans cesse la limite entre la réalité et le rêve. Elle explore par ce biais les dualités qui peuvent naître de cette frontière. Comme les confrontations violentes des matières et d’échelles, la présence et l’absence, sources à la fois de nostalgie et de rêve. Elle tente, via la photo et la vidéo, de les articuler en séquences : la conscience du sordide, auquel elle participe d’une manière ou d’une autre, génère le rêve d’un autre rapport aux choses focalisées.
La nature est pour Louise une source infinie d’émerveillement, et se retrouve dans tous ses sujets. Elle tente de lui donner un caractère, une personnalité; la nature dialogue avec l’homme, où plutôt l’homme lui impose son langage. Sa vision s’est notamment développée lorsqu’elle a réalisé son film de fin d’études “Sarragan” qui est un film immersif prenant acte dans la carrière de calcaire de Sarragan dans le sud de la France. Louise avait envisagé ce projet comme un essai filmique proposant une vision sensorielle du lieu, qui rendait compte de la relation entre l’homme et la matière, des conflits d’échelles qui s’y opéraient. Ce film a été le début d’une recherche, sur l’homme et sa place sur cette terre…
Depuis, elle n’a pas arrêté. Jusqu’à son dernier clip qu’on a trouvé esthétiquement parfait. Quand Louise a écouté pour la première fois “Basalt Crush” de Kane Ikin (Latency Recordings), la musique lui a de suite invoqué plusieurs espaces émotionnels l’amenant à deux mondes, deux personnages féminins qui ne seraient en réalité qu’un. L’une représentant la force de la nature exaltante, interprétant cette nature vivante. L’autre, une nature mélancolique en huis clos. Mais aussi une relation importante aux éléments qui les entourent et se personnifient; la mer, le sable, les marais, la forêt, des ruines, une horde de chevaux blancs au galop exprimant un fort désir de liberté et de puissance… Un miroir faisant le lien entre les deux mondes, créant un passage entre les deux univers. Le parallèle entre les deux personnages est presque insaisissable. Deux corps représentant une même âme, deux représentations physiques qui constituent une seule et même entité…
C’est sublime et vous l’avez deviné c’est signé par Louise Ernandez et produit par Corry Van Rhijn !
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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