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L’Oiseau du Bon Dieu de James McBride

L’Oiseau du Bon Dieu de James McBride

Pourquoi lui ?
Parce qu’on s’approche du chef d’œuvre littéraire tout simplement. Et puis ce livre a tout de même remporté en 2013 le National Book Award, le plus prestigieux des prix littéraires américains. Et comme une adaptation cinématographique est en préparation et que l’œuvre vient d’être traduite en français c’est l’occasion rêvée pour vous de passer de l’écrit à l’écran. Et non de l’écran à l’écrit. Plus sérieusement, voici où va vous plonger l’inénarrable James McBride…
En 1856, Henry Shackleford, douze ans, traîne avec insouciance sa condition de jeune esclave noir. Jusqu’à ce que le légendaire abolitionniste John Brown débarque en ville avec sa bande de renégats. Henry se retrouve alors libéré malgré lui et embarqué à la suite de ce chef illuminé qui le prend pour une fille. Affublé d’une robe et d’un bonnet, le jeune garçon sera brinquebalé des forêts où campent les révoltés aux salons des philanthropes en passant par les bordels de l’Ouest, traversant quelques-unes des heures les plus marquantes du XIXe siècle américain…

Où le lire ?
Allongé, dans un champ de coton.

Incipit ?
« Je suis né homme de couleur, surtout oubliez pas ça. Mais pendant dix-sept ans, j’ai vécu en me faisant passer pour une femme. »

Les passages à retenir par cœur ?
« Il était comme tout ceux qui partent en guerre. Il croyait que Dieu était de son côté.Dans une guerre, tout le monde a Dieu de son côté. Le problème c’est que Dieu, Lui, il dit jamais à personne pour qui Il est. »
[…]
« J’en étais venu à aimer ces discussions, vu que, même si je m’étais habitué à vivre un mensonge -être une fille-, pour moi les choses étaient claires : être Noir, c’est un mensonge, de toute façon. Personne ne vous voit tel que vous êtes vraiment. Personne sait qui vous êtes à l’intérieur. Vous êtes jugé sur ce que vous êtes à l’extérieur, quelle que soit votre couleur. Mulâtre, brun, noir, peu importe. »
[…]
« Dans l’armée du Vieux, ceux qui pouvaient supporter le froid sont restés au campement, se blottissant les uns contre les autres sous la tente. Les autres, y compris moi, le Vieux et ses fils, on a passé l’hiver à essayer de nous tenir au chaud là où on pouvait. C’est une chose de dire que vous êtes abolitionniste, mais chevaucher pendant des semaines dans les plaines en plein hiver, sans provisions de nourriture, pour mettre à l’épreuve les principes d’un homme, c’est comme vouloir attraper des mouches avec du vinaigre. A la fin de l’hiver, quelques-uns des hommes du Vieux étaient devenus partisans de l’esclavage. »

À qui l’offrir ?
Aux 500 esprits malades que nous avons réussi à lister ici.

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