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L'innocence en péril : quand la justice française abandonne les tout-petits

Imaginez : des enfants de quatre ans, ces êtres purs aux yeux écarquillés par le monde, osant murmurer l'impensable. "Le maître m'a mis un doigt dans les fesses. C'était une blague", confie l'un d'eux à sa mère, le 1er octobre dernier, dans l'intimité d'une confidence qui devrait être innocente.

L'innocence en péril : quand la justice française abandonne les tout-petits

Une "blague". Ces mots, prononcés par un bambin qui peine encore à lacer ses chaussures, résonnent comme un cri d'alarme ignoré par un système qui se veut protecteur.

À Saint-Laurent-du-Var, près de Nice, ce n'est pas une fable sombre sortie d'un roman dystopique, mais une réalité crue qui secoue l'école maternelle La Gare depuis début octobre 2025.

Quatre plaintes au total, quatre voix d'enfants de quatre ans, accusant leur instituteur de pénétrations anales et d'agressions sexuelles dans les toilettes de l'école.

Des actes d'une violence inouïe, décrits avec la simplicité déchirante de l'enfance : pas de chichis, pas d'embellissements, juste la vérité brute d'un corps violé. Les deux premières plaintes ont été déposées le 1er octobre 2025 par des familles d'élèves de moyenne section.

L'enseignant a été suspendu à titre conservatoire peu après, mais jamais incarcéré.

Le 21 octobre, le parquet de Grasse a classé l'affaire sans suite. Le procureur Éric Camous l'a justifié en affirmant : "Il n'existe aucune charge susceptible de laisser soupçonner la réalité des faits qui ont été rapportés à la justice."

L'instituteur a repris son poste le 3 novembre, face à une classe désertée par la peur. Une quatrième plainte a été déposée le 6 novembre, forçant un nouveau retrait temporaire.

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Et les parents ? Près de la moitié des 31 élèves de la classe – une quinzaine de familles – refusent désormais de confier leurs enfants à ces murs censés être un havre de sécurité. "On n'en dort plus la nuit", avoue un père à Nice-Matin, la voix brisée par l'impuissance.

Des nuits blanches pour des parents qui, du jour au lendemain, voient leur bulle d'innocence éclater. L'école, ce sanctuaire de l'apprentissage, est devenue un terrain miné de la peur.

Ces presque bébés n'inventent pas. Comme le rappelle avec une clarté impitoyable la pédopsychiatre Myriam David dans son ouvrage Le bébé maltraité : il se tait mais il parle (éd. Dunod), l'enfant victime ne fabrique pas ; il révèle, dans les silences et les murmures, une douleur qui le ronge de l'intérieur.

Les autorités scolaires, alertées début octobre, ont suspendu l'enseignant... pour un temps trop court. Et le parquet de Grasse, ce tribunal déjà entaché d'autres scandales, choisit le déni. Une déliquescence judiciaire qui n'étonne plus, mais qui révolte toujours autant.

Les horreurs judiciaires contre les enfants se multiplient, rendant impossible de mettre la clef sous la porte.

Comment voulez-vous que j'arrête, alors que j'en avais l'intention ? Cette affaire de l'instituteur de Saint-Laurent-du-Var symbolise toutes les déviances dénoncées dans mon livre en autoédition Une rafle française - La terreur blanche, qui expose sans fard la mécanique infernale d'une protection de l'enfance confisquée par des intérêts occultes.

Des mères par milliers perdent leurs enfants, parfois au profit de pères incestueux pourtant dénoncés, tandis que ministres et élites informés ne bougent pas le petit doigt. Et que dire du scandale Shein, où des poupées sexuelles d'apparence enfantine – décrites comme des "jouets de masturbation masculine avec corps érotique" – étaient vendues ouvertement sur la plateforme ?

La DGCCRF a saisi la justice le 2 novembre, et Shein a retiré les produits sous la pression, mais qu'attend Emmanuel Macron pour virer cette compagnie chinoise de France avec pertes et fracas ? Bêler dans les micros n'est que poudre aux yeux ; il faut des actes, pas des communiqués.

Car c'est bien cela, le cœur du scandale : en France, pays des droits de l'homme autoproclamé, l'innocence des plus vulnérables est un bien jetable.

Au 31 décembre 2023, déjà 384 900 mineurs et jeunes majeurs bénéficiaient de mesures de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), dont plus de 221 000 placés en foyer ou familles d'accueil – un chiffre en hausse constante, atteignant près de 402 400 mesures fin 2024.

L'heure est venue d'une libération immédiate pour ces dizaines de milliers d'enfants placés injustement, dans un total mépris des lois et des droits fondamentaux. #OpExposeCPS n'est pas qu'un hashtag ; c'est un appel au soulèvement contre une machine qui broie les petits au nom de la présomption d'innocence mal placée.

Quand un enfant de quatre ans doit "prouver" son calvaire face à des adultes en toge, c'est toute notre société qui perd son âme. Et si ces révélations, confirmées par l'enquête ouverte le 10 octobre 2025, nous poussent enfin à agir ?

Chers lecteurs d'Apar.tv, mon combat n'est pas une croisade solitaire : c'est le vôtre. Exigeons une justice qui écoute les murmures des innocents, pas les silences complices des puissants. Protégeons ces enfants, avant que la peur ne les réduise au silence éternel. L'innocence en danger n'attend pas ; elle hurle déjà. Et nous, que ferons-nous ?


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