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L’ignoble Picasso était un pédocriminel : « Des gâteries » prodiguées à des petites Américaines en échange de leur passeport

L’ignoble Picasso était un pédocriminel : « Des gâteries » prodiguées à des petites Américaines en échange de leur passeport

Auprès du Figaro culture, en 2018, elle assénait : « J’ai lu ce qu’ont laissé les maîtresses, les épouses, les enfants. Au début des années 1950, par exemple, il confisque leur passeport à deux petites Américaines venues le voir. Il leur prodigue ‘des gâteries’ – quel euphémisme sordide – pendant deux jours avant de leur rendre leurs papiers ».

Dans Picasso, créateur et destructeur (Ed.Stock, 1989), l’éditorialiste Arianna Huffington affirme qu’après la guerre 39-45, Picasso a eu de nombreuses liaisons avec de jeunes mineures, attirées par son « aura » et sa célébrité. Beaucoup seraient restées anonymes.

Picasso, un homme « particulièrement violent et misogyne » derrière l’icône

Via son podcast féministe indépendant Vénus s’épilait-elle la chatte ?, pour lequel elle a reçu le Prix Radio France de la Révélation Podcast, la diplômée de l’école du Louvre Julie Beauzac s’est donné pour mission de déconstruire l’histoire de l’art occidental. Dans l’épisode « Picasso, séparer l’homme de l’artiste », elle décrypte la face sombre de l’icône et du génie artistique, dévoilant un homme « particulièrement violent et misogyne, qui a passé sa vie à écraser les personnes moins puissantes et moins privilégiées que lui. »

PABLO PICASSO | LE VIOL - ETUDE POUR LYSISTRATA
PABLO PICASSO | LE VIOL – ETUDE POUR LYSISTRATA

Pablo Picasso n’a volontairement pas rédigé de testament avant de mourir

Quand il est décédé en 1973, Picasso avait 91 ans. Le multimillionnaire laissait derrière lui quatre enfants de trois mères différentes, des petits-enfants… « Il a délibérément refusé d’écrire un testament pour continuer à dominer les personnes de son entourage », note la podcasteuse Julie Beauzac. « Et ça a tellement bien marché qu’aujourd’hui, il y a encore des conflits entre tous ses héritiers. » Selon la même source, il aimait à dire : « Quand je mourrai, ce sera un naufrage. Quand un grand navire sombre, bien des gens alentour sont aspirés par le tourbillon, ce sera pire que ce qu’on imagine. » Après la mort du génie artistique, son petit-fils et deux de ses compagnes se sont suicidés : Jacqueline Roques et Marie-Thérèse Walter.

L’ogre Picasso, un « génie qui avait besoin de sang » pour signer chaque toile

Dans son ouvrage Grand-père, la petite fille de l’artiste, Marina Picasso, s’interroge : « Les créateurs ont-ils le droit d’engloutir et de désespérer tous ceux qui les approchent ? ». Elle précise sa pensée : « Leur quête d’absolu doit-elle passer par une implacable volonté de puissance ? Leur œuvre, fût-elle lumineuse, mérite-elle un aussi grand sacrifice de vies humaines ? À aucun moment l’ensemble de ma famille n’a pu se soustraire à l’étau de ce génie, qui avait besoin de sang pour signer chacune de ses toiles : le sang de mon père, de mon frère, de ma mère, de ma grand-mère, le mien et celui de tous ceux qui, croyant aimer un homme, ont aimé Picasso. »

Pablo Picasso, un amant jaloux et possessif ?

D’après Marina Picasso, la petite-fille de l’artiste, citée par le magazine d’actualité Marianne, ce dernier « assujettissait les femmes à sa sexualité animale, il les matait, les ingérait, et les écrasait sur sa toile. Après avoir passé tant de nuits à extraire leur essence, une fois asséchées, il les jetait. » Amant jaloux et possessif, il imposait à ses muses une soumission totale, un abandon complet, poursuit l’hebdomadaire.

Viol, mauvais traitements, suicides de ses compagnes… Une biographe accuse

« Il aura haï les femmes qu’il a eues au point de les battre et de les enfermer. » poursuit la biographe Sophie Chauveau. « Marie-Thérèse a employé le mot viol. Françoise a eu une joue percée par une gauloise allumée et ne parlons pas de la tragédie sadomaso avec Dora Maar. Marie-Thérèse et Jacqueline se sont suicidées. Maya, une de ses filles, et Marina, une de ses petites-filles, ont dit des choses sur leur gêne éprouvée gamines… »

Pablo Picasso était un « obsédé de la destruction »

Pablo Picasso était totalement « obsédé par l’idée de destruction », apprend-on dans l’épisode saisissant du podcast « Vénus s’épilait-elle la chatte ? » consacré à l’artiste espagnol. Il disait : « Pour moi il y a deux types de femmes, les déesses et les paillassons », reprend l’ouvrage Vivre avec Picasso, de Françoise Gilot (une ex-compagne) et Carlton Lake (Ed. 10/18, 2006) ; ou encore : « La nature existe pour que nous puissions la violer », dixit Arianna Huffington dans Picasso, créateur et destructeur. « C’est vraiment dans la destruction des femmes qu’il s’est ‘spécialisé' », conclut Julie Beauzac, de l’Ecole du Louvre. « C’est assez effarant de voir, dans son travail, le nombre de femmes qui sont complètement démembrées ou disloquées, et ça va largement au-delà d’une recherche qui serait purement esthétique ».

Picasso : le séisme de Malaga et l’accouchement de sa mère, deux traumas

« Pour moi, la scène fondatrice dans la vie de Picasso, c’est ce tremblement de terre [à Malaga, en Espagne, pendant la petite enfance du futur peintre] où peu après, sa mère accouche, et il assiste à l’accouchement », analyse au micro de Julie Beauzac la journaliste Sophie Chauveau, qui a pour rappel consacré une biographie à l’artiste. « C’est à dire que les femmes c’est violent, c’est brutal, c’est du sang et les villes se cassent autour. Il a trois, quatre ans, enfin il vit un truc, un trauma d’origine. Je pense qu’après, tout Picasso consiste à tout casser. »

Pablo Picasso se voyait comme « quasiment égal à Dieu »

D’où vient la misogynie de Picasso ? Elle puise sans doute ses sources dans son enfance. Sans vouloir l’excuser, l’experte de l’art Julie Beauzac explique dans son podcast qu' »Il a grandi dans une famille espagnole très catholique (…). Quand il avait douze ans, il savait déjà qu’il allait devenir artiste, que ce serait ça sa vie, et puis sa petite sœur est tombée très malade. Et là il a fait une sorte de pacte avec Dieu, en lui promettant de ne plus jamais toucher à la peinture s’il sauvait sa sœur. Malheureusement sa sœur n’a pas survécu, et Picasso y a vu un signe divin que c’était ça sa mission sur terre, que Dieu en personne lui commandait de devenir artiste. A partir de là, il s’est créé une espèce de mythologie personnelle dans laquelle, en tant qu’artiste, il était tout puissant, il était quasiment égal à Dieu. »

« Picasso a été toute sa vie profondément homophobe »

« Picasso a été toute sa vie profondément homophobe. Il avait une vision du monde dans laquelle l’hétérosexualité était juste indiscutable », pointe la diplômée de l’Ecole du Louvre Julie Beauzac dans son épisode de podcast « Picasso, séparer l’homme de l’artiste » daté du 18 mai 2021 . « Mais il a eu beaucoup plus de respect, d’amour et d’admiration pour ses amis hommes, ou les artistes avec qui il se sentait en compétition, que pour toutes les femmes qu’il a fréquentées et qui ont été amoureuses de lui. D’ailleurs quand il a commencé à sortir avec Françoise Gilot, il disait qu’il l’aimait ‘autant que si c’était un garçon’, comme si c’était le Graal ultime. »

L’histoire de Marie-Thérèse Walter et Picasso, de la « pédocriminalité »

Quand Pablo Picasso rencontre Marie-Thérèse Walter dans la rue en 1926, et l’aborde, elle a 17 ans, lui 45. Elle se met à poser pour lui régulièrement et devient « son objet de fantasme quasi obsessionnel ». Leur liaison débute en quelque mois. Julie Beauzac s’insurge : « C’est une histoire encore trop souvent présentée comme une énième aventure de Picasso, qui était un homme à femmes, (…) mais avec des termes d’aujourd’hui, c’est de la pédocriminalité [crime à l’encontre des mineurs] ». L’artiste fait faire à la lycéenne tout ce qu’il veut, poursuit Julie Beauzac, « y compris sexuellement ». Dans Picasso : le regard du Minotaure, Sophie Chauveau raconte que Picasso disait à Marie-Thérèse : « Même si c’est mal, même si tu crois que c’est mal, même si ça fait mal c’est de l’amour le plus pur ».

L’une de ses jeunes muses sur Picasso : « D’abord il viole la femme puis après on travaille »

Dans une interview radiophonique, Marie-Thérèse Walter a une phrase terrible, relate la journaliste-biographe Sophie Chauveau : « Quand Picasso arrivait, d’abord il me violait. D’abord il viole la femme, puis après on travaille. » « Ce ‘on travaille’ est extraordinaire », commente l’auteure. « Elle reste gisante sur le lit et il la peint. »

Le Minotaure, un personnage barbare assoiffé de chair fraîche… auquel Picasso s’identifie

Au cœur du travail de Picasso, Le Minotaure est un personnage mythologique, mi-homme mi-taureau, auquel l’artiste s’identifiera durant des décennies. Il symbolise la sauvagerie d’un être humain incapable de dominer ses pulsions, explique Julie Beauzac. Et, terré dans un labyrinthe, se nourrit de jeune chair offerte en sacrifice. Picasso choisit comme alter ego le Minotaure à l’entrée de Marie-Thérèse Walter dans sa vie. Pas un hasard, selon l’experte. « Ce qui le fascine le plus chez le Minotaure (…), c’est la terreur qu’il provoque chez les humains », estime son ex-compagne Françoise Gilot dans Vivre avec Picasso. Pour lui « ça devient le symbole de sa toute-puissance sexuelle, de sa volonté d’anéantir les femmes (…) ». Dans plusieurs de ses œuvres, Picasso montre le Minotaure qui commet des viols.

La « violence psychologique et physique » extrême de Picasso sur Dora Maar

Quand Picasso rencontre Dora Maar, la talentueuse photographe de 28 ans gère son propre studio photo. A 55 ans, il vient d’avoir un bébé avec Marie-Thérèse Walter et se désintéresse de cette dernière. Le peintre pousse sa nouvelle compagne à arrêter la photo pour la peinture. En plus de l' »humilier quotidiennement », souligne Arianna Huffington dans Picasso, créateur et destructeur, « Picasso la frappait régulièrement, parfois de façon tellement violente qu’elle perdait connaissance ». « Cette violence et cette maltraitance, il les a mises allègrement dans son art. », note Julie Beauzac. « En 1937, il a fait 53 œuvres qui s’appellent La Femme qui pleure. (…) des portraits d’une femme en larmes, le visage déformé par la douleur et l’angoisse. Et à chaque fois, le modèle c’est Dora Maar. »

Pablo Picasso a fait interner une de ses compagnes

« Petit à petit, Dora Maar va commencer à perdre le sens des réalités, à faire des crises de colère », raconte Julie Beauzac dans son podcast, « ce qui est assez compréhensible, dans un cas comme ça d’emprise et de gaslighting. Mais un jour, Picasso en a eu marre, et, pour se débarrasser d’elle, il l’a envoyée chez Lacan, le fameux psychanalyste. » Dans son ouvrage sur Picasso, Arianna Huffington précise que Lacan l’a internée, lui faisant subir des électrochocs pendant trois semaines. Une pratique absolument pas encadrée à l’époque, sans anesthésie, une forme de torture lui ayant fait beaucoup plus de mal que de bien, poursuit l’éditorialiste. Suite à cet internement, Dora Maar s’isolera complètement, deviendra très religieuse… et ne refera plus jamais de photo.

Picasso a « tout fait pour détruire la carrière d’une autre artiste et compagne », Françoise Gilot

Picasso a aussi « tout fait pour essayer de détruire la carrière d’une autre artiste, Françoise Gilot, qui a remplacé Dora Maar dans sa vie dans les années 40. », souligne Julie Beauzac dans son épisode de podcast dédié à la face sombre du génie artistique. Pablo Picasso a 62 ans quand il rencontre Françoise Gilot, toute jeune peintre de 21 ans. Il est une star mondiale ; elle, un des meilleurs espoirs de sa génération. En rupture avec sa famille, la jeune femme se retrouve à se consacrer à la carrière de Picasso et à gérer toute seule les deux enfants en bas âge qu’ils ont rapidement eus.
Pendant ce temps, lui travaille. « N’oubliez pas que la seule chose au monde qui l’intéresse c’est d’être au travail ! » lance la biographe Sophie Chauveau dans l’épisode du podcast. « C’est quand même un type qui a une force de travail époustouflante ! Il est tout le temps debout à l’atelier. A 80 ans, il est debout toute la journée pendant 18h de suite ! A l’atelier pour peindre ! Il ne fait que ça ! »

Face sombre de Pablo Picasso : il refuse que sa compagne aille à la maternité

De son côté, Picasso ne fait pas grand-chose pour aider ou arranger Françoise Gilot, ni personnellement ni professionnellement, relate la principale intéressée dans Vivre avec Picasso. « Il y a des histoires horribles », rapporte l’experte de l’art Julie Beauzac. « Par exemple, quand Françoise Gilot était enceinte de leur deuxième enfant, son médecin lui a conseillé de se faire hospitaliser en urgence, parce qu’elle allait accoucher et que ça s’annonçait un peu compliqué. A ce moment-là, Picasso a refusé que son chauffeur l’emmène à la clinique, parce que lui avait des trucs à faire et que ça ne l’arrangeait pas. » Le peintre finira par accepter après des heures de négociation. Françoise Gilot a accouché le soir-même, et elle a subi plusieurs complications après son accouchement, apprend-on dans l’ouvrage.

A sa conjointe qui pleurait, Picasso lance « Votre figure est merveilleuse aujourd’hui »

« Elle avait un quotidien vraiment pas facile », note Julie Beauzac sur Françoise Gilot. « Elle était épuisée, et elle raconte dans son livre que souvent, elle pleurait parce que c’était le seul moyen de relâcher la pression. Un jour, elle était en train de pleurer, elle n’arrivait pas à s’arrêter. Picasso l’a regardée. Il ne la consolait pas, et il a commencé à faire son portrait en lui disant ‘votre figure est merveilleuse aujourd’hui’, écrit le journaliste, écrivain et historien de l’art Pierre Daix dans Le Nouveau Dictionnaire Picasso (Ed. Robert Laffont, 2012). « Donc, exactement comme avec Dora Maar treize ans plus tôt, il trouve dans la souffrance de sa compagne non seulement une jouissance personnelle, parce que c’est la preuve du pouvoir qu’il a sur elle, mais aussi une source d’inspiration pour son travail. » conclut Julie Beauzac.

Il a fait en sorte que son ex-compagne ne puisse plus exposer en France

Françoise Gilot quitte Picasso dans les années 50, comprenant qu’il ne changera pas. Dans Picasso, créateur et destructeur, Arianna Huffington raconte que l’artiste espagnol l’a très mal vécu, bien qu’il la trompait depuis quelque temps avec Jacqueline Roques (qui deviendra sa dernière épouse). Pablo Picasso disait, poursuit l’éditorialiste : « Je préférerais voir une femme mourir que de la voir heureuse avec quelqu’un d’autre. » Or Françoise Gilot s’est mise avec un autre artiste, Luc Simon, et ils ont eu un enfant. Picasso a donc décidé de détruire pour de bon la carrière de son ex-compagne et toutes ses possibilités d’évolution, relate la journaliste Sophie Chauveau, dans Picasso : si jamais je mourais.

Il « a simplement actionné le boys club. Il a fait en sorte que ni Françoise Gilot ni son mari ne puissent exposer en France (…). » Françoise Gilot a été forcée de s’installer aux Etats-Unis pour sa carrière. Elle a réussi à se faire un nom là-bas, bien plus qu’en France.

Pablo Picasso : « Il était, à ses propres yeux, un homme qui pouvait tout faire »

« Est-ce qu’on peut dire, encore une fois en utilisant des mots d’aujourd’hui, que Picasso était un prédateur sexuel au même titre que Weinstein et tant d’autres ? » demande l’auteure du podcast « Vénus s’épilait-elle la chatte ? », Julie Beauzac, à la journaliste Sophie Chauveau dans l’épisode « Picasso, séparer l’homme de l’artiste ». « Je le pense profondément » répond celle-ci. « Je pense qu’il a été absolument infâme avec tout le monde parce qu’il était Picasso. Dès qu’il est devenu Picasso, il est tombé dans l’omnipotence et l’impunité totale. Il était, à ses propres yeux, un homme qui pouvait tout faire, l’impunité lui était acquise. (…) Il y a quelque chose d’une totale impunité pour lui. »

"La Femme qui Pleure" (1937) de Pablo Picasso. © RMN-Grand Palais - Musée national Picasso-Paris
« La Femme qui Pleure » (1937) de Pablo Picasso. © RMN-Grand Palais – Musée national Picasso-Paris

Source : linternaute.fr


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