La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
S’il y a une seule série à voir sur Netflix en ce moment, c’est bien Mon petit renne. Ce drame britannique, composé de sept épisodes, raconte comment un jeune humoriste est devenu la victime d’une harceleuse pendant plusieurs années. Aux commandes du projet, Richard Gadd raconte sa propre histoire. C’est lui qui écrit, réalisé et joue son rôle à l’écran.
Une admiratrice pas comme les autres
Cet enfer a commencé il y a plus d’une dizaine d’années. Comme dans la série, Richard Gadd tente de percer dans le domaine du seul en scène et fait la tournée des petits bars en Angleterre sans grand succès. Pour se faire de l’argent, il accepte un poste de barman. Une journée, il offre par gentillesse une tasse thé à une cliente. Ce geste marque le début du cauchemar.
« Au début, tout le monde au pub pensait que c’était amusant, d’avoir une admiratrice, explique Richard Gadd dans The Times. Puis, elle a envahi ma vie. Elle se rendait à mes spectacles, m’attendait devant chez moi et m’a envoyé des centaines de messages vocaux et d’e-mails« ,
Au total, sur cinq années d’harcèlement, le comédien reçoit 40 000 e-mails, 350 heures de messages vocaux, 100 pages de lettres, 45 messages sur Facebook et plus de 740 tweets. Il reçoit également des cadeaux, comme des boxers et des chapeaux.
Des libertés avec la réalité
Estimant la gravité des faits n’était pas élevée, la police n’apporte aucune aide à Richard Gadd. Après avoir insisté auprès des autorités, Richard Gadd obtient une ordonnance restrictive qui interdit son harceleuse de s’approcher de lui, de ses amis et de sa famille.
En 2019, pour exorciser son traumatisme, Richard Gadd transforme son histoire en spectacle, intitulé Baby Reindeer. Spectacle qui devient, cinq ans plus tard, une série Netflix. La vraie identité de son harceleuse a toujours été tenue secrète. Pour éviter qu’elle se reconnaisse, le créateur affirme avoir pris plusieurs libertés.
« Nous avons pris beaucoup de distance pour masquer son identité, à un tel point que je ne suis même pas sûre qu’elle se reconnaitrait elle-même, explique-t-il dans GQ. Ce qui reste authentique, en revanche, c’est la vérité émotionnelle de cette histoire. Il ne s’agit pas d’un portrait au détail près.«
Elle est une jeune journaliste prédictive qui a contribué à la naissance d’APAR.TV. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un essai majeur autour de Steve Oklyn, l’auteur de LA SOCIÉTÉ DE L’ALGORY
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