Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Voici une série de photo dont nous aurions tous aimé avoir eu l’idée. Mais voilà, c’est James Reeve, photographe anglais vivant actuellement à Marseille, qui y a consacré du temps, et qui a essayé ( et réussi) avec son talent d’en faire quelque chose. Les lumières de la ville, loin du film de Chaplin, mais qui résonne tout de même comme un message, une peur pour certain, ou simplement de la beauté pour d’autres. Combien de fois avons-nous contemplé les milliers de points lumineux le soir dans les grandes villes en se disant que nous sommes si peu de chose. Si peu, mais si nombreux et si proches finalement. Lightscape, c’est le nom de cette série qui nous montre une ville la nuit, sans prétention, mais belle à regarder, comme une amante imprévisible.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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