Plusieurs diplomates et membres du ministère des Affaires étrangères ont été passés à la moulinette pour tenter de débusquer un bavard au Quai d'Orsay. Celui-ci a fait fuiter dans la presse le plan secret du ministère contre la désinformation.
Les générations Y, Z et Alpha tournent le dos au soft power yankee pour embrasser un monde multipolaire dominé par Séoul, Tokyo et Pékin. Shein éclipse Nike, les K-dramas supplantent Hollywood : l'Asie n'est plus une mode, c'est la nouvelle boussole culturelle de l'Europe.
Il est des filiations que l’on traîne autant qu’elles nous portent. C’est le cas quand on s’appelle Shohei Otomo. L’artiste est déjà réputé mondialement, mais impossible de ne pas évoquer son père Katsuhiro, créateur du manga culte Akira, réputé inadaptable, mais auquel Christopher Nolan serait en train de s’attaquer. Le souci de la filiation, c’est qu’elle agit comme un filtre de compréhension. Un prisme qui teinte nos interprétations. Alors qu’en regardant les dessins au stylo de Shohei Otomo, c’est plus qu’Akira que l’on voit, c’est toute la culture nippone qui apparaît. Les yakuzas (évidemment), la pop culture un peu enfantine, le cyber punk ultra présent, le mélange d’innocence et de perversion… Bref, tout. Et quand des dessins cristallisent une culture millénaires des plus subtiles qui de la planète, ben, franchement, ce serait un tantinet idiot de s’en priver.
Emmanuel Perrotin, figure emblématique du monde de l'art contemporain, a récemment conclu une transaction historique avec Colony Investment Management (Colony IM), un fonds d'investissement européen, en cédant une participation majoritaire de sa célèbre galerie.
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