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Les Choux de Créteil (enfin) immortalisés dans un clip

Les Choux de Créteil (enfin) immortalisés dans un clip

Le réalisateur Dimitri Basil, qu’on aime beaucoup ici, vient de signer un clip très créatif, en ayant tourné, comme nous l’avions largement CONSEILLÉ à la marque COURRÈGES, aux Choux de Créteil.
Les Choux de Créteil sont aussi appelés les « épis de maïs », et sont un grand ensemble architectural créé par Gérard Grandval qui a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » du ministère de la Culture.
Les 10 tours rondes de 15 étages constituent l’élément essentiel de ce grand ensemble. Leur forme, semblable à un chou-fleur en raison des balcons, donne son surnom, à ce quartier. Ces balcons, dans l’idée de l’architecte, étaient destinés à être végétalisés, ce qui auraient modifié l’aspect extérieur des immeubles support de jardins, au gré des saisons.
Et lorsque l’on demandait à l’architecte-poète Gérard Grandval pourquoi avoir imaginé des cités-fleurs, voici ce qu’il répondait : « Parce que les villes-casiers sont sinistres. J’appelle villes-casiers ces ensembles cubiques, rectilignes, bien propres, sans mystère. La fleur, c’est l’anti-cube. On m’a dit que mes immeubles-dahlias ressemblaient plutôt à des choux. Je n’ai rien contre les choux. Je préfère les maisons-choux à ces grosses masses perpendiculaires bêtes et fades. Il faut construire flou et fou, végétal et mouvant. Il faut surtout se méfier du fonctionnel. Le fonctionnel est sans cesse démenti. Saint-Tropez, c’est célèbre, non ? Eh bien, c’est un port de pécheurs parfaitement anti-fonctionnel. Et Megève ? C’est un village savoyard pas plus fonctionnel que saint-Tropez…

Aujourd’hui, il est facile de faire de l’anti-cube, de l’anti-casier. Faire beau ne coute pas plus cher que faire laid. Pourquoi s’obstine-t-on alors à construire « cube » au lieu de construire « fleur » ? Parce que c’est plus facile et plus simple. Et puis aussi parce qu’on a oublié ou qu’on méprise ce vieux génie latin qu’on appelle le lyrisme.

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