Alors que l'avocat controversé Juan Branco fait face à une procédure disciplinaire pouvant mener à sa radiation du barreau de Paris, un rassemblement de soutien prévu demain, le 16 juillet, devant la Maison du Barreau, suscite des tensions avec les autorités.
Dans un entretien captivant diffusé sur la chaîne Neutrality Studies Français, l’avocat, journaliste et militant Dimitri Lascaris expose avec une clarté percutante les mécanismes insidieux du « lawfare » – un terme qui désigne l’utilisation stratégique du droit comme arme de guerre.
Dans une France qui se targue de ses valeurs républicaines – Liberté, Égalité, Fraternité –, un scandale éclate au grand jour : des enseignants risquent des poursuites judiciaires pour avoir ouvert les portes des établissements scolaires à des enfants et familles sans domicile fixe (SDF).
« Il existe une idée de Patrick Bateman, une espèce d’abstraction, mais il n’existe pas de moi réel, juste une entité, une chose illusoire et, bien que je puisse dissimuler mon regard glacé, mon regard fixe, bien que vous puissiez me serrer la main et sentir une chair qui étreint la votre, et peut-être même considérer que nous avons des styles de vie comparables, je ne suis tout simplement pas là. Signifier quelque chose : Voilà ce qui est difficile pour moi, à quelque niveau que ce soit. Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, ma pitié, l’espoir m’ont quitté, s’ils ont jamais existé. Je n’ai plus de barrière à sauter. Tout ce qui me relie à la folie, à l’incontrôlable, au vice, au mal, toutes les violences commises dans la plus totale indifférence, tout cela est à présent loin derrière moi. Il me reste une seule, une sombre vérité : personne n’est à l’abri de rien, et rien n’est racheté. Je suis innocent, pourtant. Chaque type d’être humain doit bien avoir une certaine valeur. Le mal, est-ce une chose que l’on est ? Ou bien est-ce une chose que l’on fait ? Ma douleur est constante, aigüe, je n’ai plus d’espoir en un monde meilleur. En réalité, je veux que ma douleur rejaillisse sur les autres. Je veux que personne n’y échappe. Mais une fois ceci avoué – ce que j’ai fait des milliers de fois, presque à chaque crime -, une fois face à face avec cette vérité, aucune rédemption pour moi. Aucune connaissance plus profonde de moi-même, aucune compréhension nouvelle à tirer de cet aveu. Je n’avais aucune raison de vous raconter tout cela. Cette confession ne veut rien dire. » En écrivant ces lignes au début des années 90, Bret Easton Ellis était loin de savoir que sa « confession », comme il l’appelle était en train de décrire la société des années 2000. La crise financière, le mensonge généralisé, le nihilisme mondialisé, la folie destructrice, la violence comme seule croyance, il avait tout écrit, tout prévu, mais malheureusement personne n’écoute les romanciers à temps. Aujourd’hui, plus d’une génération après, son chef d’œuvre est adapté en comédie musicale. Il n’y a que les Américains décidément pour scénariser en musique leur propre décadence. Intéressant sur ce que cela dit de l’air de temps…
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Imaginez-vous enfermé dans une cellule étroite, sous l’œil constant de caméras de surveillance, sans intimité ni répit. Pour Nadya Tolokonnikova, cofondatrice du collectif punk féministe Pussy Riot, ce n’est pas une simple imagination, mais une réalité qu’elle a choisi de revivre volontairement.
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