Ariane Bilheran, scalpel en main, incise les chairs du pouvoir dans son livre choc. Manipulation partout, perversion dedans. Un rire amer face au miroir sociétal. Pour Apar.tv, une prédiction : demain, les fils invisibles se resserrent. Mais avec ces clés, on danse sur le fil.
Imaginez : un vieil héritier, Nicolas Puech, scrute le vide de son coffre-fort. Six millions d’actions Hermès. Disparues. Poof. Valeur actuelle : 12 milliards de francs suisses. Et au bout du fil, Bernard Arnault, qui rit en empochant 2,9 milliards d’euros de plus-value.
A l’Élysée il y a eu un avant et un après. De la disparition des fauteuils et des tables anciennes pour les remplacer par un immense canapé blanc et une table en verre en passant par les tapisseries remplacé à la place par un tableau d’art moderne.
Vous pensez à une blague ou à un détournement. Mais non, c’est bel et bien la réalité. «Dans ce salon, le président de la République donne parfois certaines audiences. A titre exceptionnel, des dîners peuvent s’y tenir, tel le dîner du 18 novembre 1989 réunissant les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté européenne après la chute du mur de Berlin», lit-on sur la page de l’Elysée consacrée au salon.
Elle n’est toutefois plus à jour : «L’ensemble mobilier en bois doré Louis XV formé par un canapé et des fauteuils à dossier violon et pieds courbés, est recouvert de lampas bleu et or à décor de fruits exotiques.»
En lieu et place des fauteuils Louis XV, on trouve donc cet immense canapé blanc. Son concepteur l’architecte d’intérieur Thierry Lemaire – qui l’a baptisé «Niko» – l’a reconnu sur Instagram. Sur le site de mobilier The Invisible Collection, ce canapé coûte 17 775 euros. Et ouais bébé. Le mauvais goût ça coute un bras.
AVANT MACRON :
APRÈS MACRON :
Une autre image prise dans le « salon Cléopâtre », du nom de l’ancienne tapisserie des Gobelins qui s’y trouvait jusqu’en 2019, avant d’être remplacée par une « œuvre » d’un certain Yves Oppeinheim (coût inconnu) et un tapis chelou.
On dirait un ado en crise qui a harcelé sa mère pour refaire la déco de sa chambre. Un ado qui se cherche. Un ado qui veut trouver son style, son allure, sa signature à lui.
Emmanuel Perrotin, figure emblématique du monde de l'art contemporain, a récemment conclu une transaction historique avec Colony Investment Management (Colony IM), un fonds d'investissement européen, en cédant une participation majoritaire de sa célèbre galerie.
La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
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