Emmanuel Macron n'a pas l'intention de lâcher le pouvoir. Il flirte déjà ouvertement avec une candidature en 2032, comme l'ont révélé ses récentes déclarations sibyllines lors d'un meeting des Jeunes avec Macron.
Dans l'hémicycle de la Knesset, une scène grotesque s'est déroulée le 13 octobre 2025 : Donald Trump, le président réélu, étreignant avec une familiarité malsaine Miriam Adelson, cette milliardaire israélo-américaine au visage figé dans une grimace de triomphe froid.
Près de 1,2 milliard d'euros d'argent public engloutis chaque année pour un cinéma français en surproduction : 300 films annuels dont la moitié fait flop avec moins de 20 000 entrées, et un système verrouillé par l'entre-soi élitiste. Un rapport IGF alerte !
Pourquoi lui ? Nous allons appeler cela un premier roman. C’est pratique un premier roman, parce que c’est une étiquette qui évite toutes les autres. Sincèrement, comment définir Le Grand marin autrement ? Il y a l’aventure, mais dont on ignore les motivations et les points de départ et d’arrivée. Il y a aussi une histoire d’amour, mais dont on aurait remplacé l’eau de rose par de la vodka. Il y a de l’absurde, parce que le personnage ressemble à l’enfant de Sal Paradise et d’Abel Tiffauges, avec une petite pointe de Meursault évidemment. On pourrait aussi parler de roman féministe tant la narratrice est émancipée, mais cherchant sans cesse à fuir sa condition de femme pour embrasser celle, asexuée, de marin… On pourrait même dire que le livre est dans la lignée de ceux de Chuck Palahniuk où la douleur est recherchée pour être certain de vivre. Voilà, donc Le Grand marin est un premier roman. Avec un touche d’innocence, parfois de maladresse, mais surtout une énergie et une simplicité incroyable. De celles qui doivent transparaître dans le quotidien sans fioriture des marins, des agriculteurs… de tous ces gens qui ont fait du domptage des éléments leurs métiers. Et on imagine que Catherine Poulain a dompté ce livre comme elle l’a fait avec la mer.
Où le lire ? En arrivant dans votre chambre du Club Med.
Incipit. Il faudrait toujours être en route pour l’Alaska.
Le passage à retenir par cœur. Embarquer, c’est comme épouser le bateau le temps que tu vas bosser pour lui. T’as plus de vie, t’as plus rien à toi. Tu dois obéissance au skipper. Même si c’est un con – il soupire. Je ne sais pas pourquoi j’y suis venu, il dit encore en hochant la tête, je ne sais pas ce qui fait que l’on veuille tant souffrir, pour rien au fond. Manquer de tout, de sommeil, de chaleur, d’amour aussi, il ajoute à mi-voix, jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à haïr le métier, et que malgré tout on en redemande, parce que le reste du monde vous semble fade, vous ennuie à en devenir fou. Qu’on finit par ne plus pouvoir se passer de ça, de cette ivresse, de ce danger, de cette folie oui !
À qui l’offrir ? À votre pote, celui qui se dit aventurier depuis qu’il a passé deux semaines à Bangkok.
Le Grand marin, Catherine Poulain, éd. de l’Olivier, 368 p., 19 €
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