Dans une enquête choc qui ébranle les fondations d'Israël, le Shin Bet accuse Benjamin Netanyahu d'avoir financé et renforcé le Hamas, potentiellement autorisant l'attaque du 7 octobre 2023 comme un "false flag" pour consolider son pouvoir.
En ce début d’automne 2025, alors que les feuilles commencent à jaunir en Occident, un vent de changement souffle avec force depuis l’Orient. Je suis Mary Josephson, et depuis des années, j’observe les plaques tectoniques de la géopolitique mondiale se déplacer sous nos pieds.
Imaginez : 511 milliards de barils de pétrole, un océan noir sous la blancheur immaculée, équivalent à dix fois la production totale de la mer du Nord sur un demi-siècle.
Pourquoi lui ? Parce qu’avec cinq maisons d’éditions en autant de livres et certainement, beaucoup plus de jobs alimentaires, Bertrand Latour est un peu Vincent Marchal, son personnage. Parce que tout le monde en prend pour son grade, même vous, lecteur. Parce que face à l’absurde, Camus proposait deux chemins : la cynisme ou le combat. Bertrand Latour en propose un troisième : la victoire de l’absurde par la mort de l’intelligence. Parce que ce livre contient, en dix pages, ce qui est l’une des plus belle tirade en faveur du capitalisme et contre l’humanisme socialiste et moraliste. Parce que c’est un livre qui fait forcément avancer. Parce qu’il aborde une thématique que vous retrouvez dans Pétronillede Nothomb, mais avec un style qui sent la tripe et ça fait du bien. Parce que le pauvre comme le riche, l’arriviste comme l’éveillé, chacun à la fin se fait bouffer. Parce qu’ici, le style passe après le propos. Parce que c’est le titre le plus cioranesque de ces dernières années.
Où le lire ? Si vous voulez justifier votre procrastination, lisez-le avant de vous mettre devant votre clavier pour avancer sur ce roman que vous vous étiez promis de finir avant décembre 2006.
Le passage à retenir par cœur ? « J’irai droit au but : à défaut d’être soit journaliste – ce qui déjà représente rien moins que la moitié des écrivains -, soit auréolé d’une crédibilité professorale quelconque, soit fils de, à défaut d’appartenir à une de ces trois catégories, vos chances sont quasi inexistantes. Corporatisme, élitisme et népotisme : voilà de quels bois pourris est faite notre littérature. C’est bien simple, soit vous êtes dans les médias, soit vous êtes agrégé ou à la rigueur prof, soit vous êtes bien né. Sinon, il vous faudra prier pour être le Houellebecq qui, une fois tous les dix ans, parvient miraculeusement à se faufiler. Et encore, je ne parle pas de tous ces éditeurs qui s’éditent entre eux, plus c’est gros, plus ça passe, c’est gens n’ont honte de rien. »
À qui l’offrir ? À tout Saint-Germain-des-Près. De Bernard-Henri Lévy à Jean-Paul Enthoven, ce livre leur est adressé.
L’Attraction du vide, Bertrand Latour, Tatamis, 320 pages, 19 euros.
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