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La « sataniste » Anna Wintour est sur le départ et c’est tant mieux

La « sataniste » Anna Wintour est sur le départ et c’est tant mieux

Depuis des décennies, aucune figure de la culture populaire n’a été considérée comme plus méchante. Si nous devions rajouter une définition dans le dictionnaire à méchanceté nous serions obligé d’inscrire Anna Wintour. Ce n’est un secret pour personne mais maintenant qu’elle est sur le départ les langues se délient.

Le surnom d’Anna depuis toujours est « Nuclear Wintour », ce qui résume assez bien ce qui va suivre. C’est la femme qui pendant presque un demi-siècle s’est délectée des pires vices du monde de la mode. De sa nature exclusive en passant par ses millions de caprices, son amour et son insistance favorables pour les troubles alimentaires et la haine de soi comme chemins vers la perfection physique. Sa marque de fabrique personnelle est devenu celle de Vogue et donc du groupe Condé Nast lui-même.

Condé Nast a passé son temps à légitimer les méthodes de Wintour tout en glorifiant sa cruauté. Elle était au sommet de la pyramide de Condé Nast depuis des décennies. Et comme le dit le célèbre dicton : « le poisson pourrit par la tête ».

Tout le monde sait aujourd’hui que les gens humiliants causent des dommages terribles aux autres et à leurs entreprises. Demain, si Condé Nast survit à l’effondrement, il faudra en prendre conscience et changer de cap. La gentillesse n’est pas une insulte et la méchanceté n’est pas une valeur morale acceptable.

Dans ce contexte, comment une Anna Wintour pouvait-elle survivre ? À quoi sert un avatar ambulant cruel qui n’a fait qu’essayer d’humilier les noirs toute sa vie (souvenez-vous des couvertures avec LeBron James en gorille et Kendall Jenner coiffée d’une afro). Elle ne l’a certainement pas vu venir, mais Anna Wintour n’est définitivement plus à la mode.

Forcément, maintenant qu’elle n’est plus rien qu’une petite employée, tout le monde prend son pied à la fracasser. Tim Gunn l’a compare à « Medusa ». Ralph Rucci l’a récemment qualifiée de « satanique » et à déclaré qu’elle a fait « tant de mal et de destruction personnelle ». Son ancien bras droit, André Leon Talley, l’a dépeinte comme « impitoyable » et « incapable de bonté humaine » dans ses mémoires.

Selon un article récent du New York Times, Anna Wintour fait en sorte que ses sous-fifres se présentent 30 minutes avant elle à toute réunion à laquelle elle pourrait assister. Dans un autre reportage, elle se moquait de ses collègues rédacteurs de mode qui avaient fui la Semaine de la mode de Paris à cause d’un cas de coronavirus.

L’ancien rédacteur en chef de Vanity Fair, Graydon Carter, a même déclaré qu’il y a eu des jours où Anna Wintour le traitait comme un serviteur.

Ce type de style de gestion – grossier, abrasif, tyrannique – repose sur l’idée qu’il vaut mieux être craint qu’admiré, que c’est ainsi qu’en résultera les plus hauts niveaux de productivité. C’est ce qu’elle a pratiqué de la Maison Blanche à Wall Street, en passant par les magnats du cinéma comme le violeur Harvey Weinstein.

La seule défense d’Anna Wintour est de dire : « Quand les hommes le font, cela s’appelle être un leader. Quand les femmes le font, ça s’appelle être une salope. » C’est la seule chose qu’elle a déclaré pas tout à fait fausse.

Sa carrière se termine et tout le monde va l’oublier en moins d’une semaine une fois que Edward Enninful va la remplacer. Deux jours après elle ne sera, comme Karl Largerfled ou Pierre Bergé, plus qu’une relique d’elle-même.


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