Derrière ces chiffres se cachent des drames humains : des fugues, souvent déclenchées par des conflits familiaux ou l’influence néfaste d’un tiers, mais aussi des cas bien plus sombres. Parmi ces disparitions, 95 % concernent des fugues, et un tiers des adolescentes en fuite seraient victimes d’exploitation sexuelle. Les disparitions dites « inquiétantes » – celles qui laissent craindre un danger immédiat – ont augmenté de 9,1 %, touchant surtout les moins de 15 ans. Ces statistiques ne sont pas de simples données : elles révèlent une crise profonde dans la protection de nos enfants.
Un système dépassé
La France, pays qui se targue de défendre les droits humains, semble incapable de garantir la sécurité de ses plus vulnérables. Les lois existent, les associations se mobilisent, et des initiatives citoyennes comme « Stream on for Kids » sur Twitch tentent de combler les lacunes. Mais où est l’État dans tout cela ? Les efforts actuels, bien qu’honorables, restent insuffisants face à l’ampleur du problème. Les dispositifs de prévention peinent à anticiper les risques, et les moyens alloués à la protection de l’enfance ne suivent pas. Résultat : des enfants continuent de payer le prix de cette inertie.
Des chiffres qui interpellent
Prenons un instant pour mesurer l’urgence :
- 105 disparitions par jour, soit plus de 4 par heure.
- 32 % des fugues de jeunes filles liées à une suspicion d’exploitation sexuelle.
- 9,1 % d’augmentation des disparitions inquiétantes, un signal d’alarme clair.
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