Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Fred Testot vient de lancer avec son acolyte de toujours, Thomas Plessis, la Dim Sum Academy. A ne pas confondre avec La Troupe à Palmade et le Jamel Comedy Club. Ici on se rapproche plus de l’humour des Nuls, à la grande époque mais ce n’est pas pour autant que c’est réservé uniquement aux trentenaires. Des contenus humoristiques spécialement dédiés pour le web, souvent absurdes, souvent décalés, et toujours très drôles. Produits avec peu de moyens, les sketchs imaginés par Fred Testot et son équipe improbable (Comme Catherine Benguigui ou Jonathan Lambert) sont des petits « shoots » humoristiques à consommer de façon décousue tout au long de la journée. Pas dit que Canal+ ou autre diffuseur télévisuel renoncent à ces petites perles pour la rentrée prochaine. Allez sur la chaine Dailymotion, il y en a déjà à foison. Impossible de ne pas avoir envie de tous les regarder, addiction assurée.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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