Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? Parce qu’Atiq Rahimi parle d’exil mais aussi de mots. Parce que les mots et l’écriture sont les incarnations de l’érotisme, des élans de l’âme d’autant plus indescriptibles qu’ils sont profonds. Parce que s’exiler, ce n’est pas tant partir que chercher à se rattacher. Chercher l’inébranlable. L’indéfectible. La ballade du calame rendrait croyant. Avec les lettres pour dieux.
Où le lire ? Devant une feuille blanche, quand on en vient à oublier que les mains sont les organes qui relient au divin.
Incipit. Il fait nuit. Et le verbe est toujours absent.
Le passage à retenir par cœur. J’ai entendu un écrivain, je ne sais exactement quand ni où, expliquer comment il s’acharnait, lors de l’écriture, à réduire une page en un paragraphe, un paragraphe en une phrase, une phrase en un mot… J’imagine son bonheur, à lui, devant une page blanche !
À qui l’offrir ? À tout ceux qui ne jurent que par un seul livre, qu’ils appellent saint, et qui paradoxalement prônent l’autodafé.
La ballade du calame, Atiq Rahimi, éd. L’Iconoclaste, 184 p., 18 €
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