Ariane Bilheran, scalpel en main, incise les chairs du pouvoir dans son livre choc. Manipulation partout, perversion dedans. Un rire amer face au miroir sociétal. Pour Apar.tv, une prédiction : demain, les fils invisibles se resserrent. Mais avec ces clés, on danse sur le fil.
Imaginez : un vieil héritier, Nicolas Puech, scrute le vide de son coffre-fort. Six millions d’actions Hermès. Disparues. Poof. Valeur actuelle : 12 milliards de francs suisses. Et au bout du fil, Bernard Arnault, qui rit en empochant 2,9 milliards d’euros de plus-value.
Femmes canonisées, les portraits au scanner de Katarina Jebb portent leurs sujets en sainteté, les visages sont doux, ils reposent et l’idée de reproduction en trois dimensions s’efface au profit d’un hyperréalisme des matières et des chairs, exhalant une quiétude et une féminité singulières.
Photographe de mode, Katerina Jebb est aussi une artiste plasticienne connue pour ses recherches plasticiennes, à commencer par le travail sur le textile, les matières et les couleurs qu’elle a développé avec Christian Lacroix en 2008 déjà, au Musée Réattu, puis s’articulant autour de son intérêt pour les reliques de l’histoire comme les lettres manuscrites de Marie-Antoinette ou le veste de Napoléon. « Deus ex machina » est sa première exposition monographique, sur sur sa « recherche obsessionnelle des traces de l’homme » qu’elle interroge avec magnificence avec son scanner.
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