Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Il y a deux sortes de clips : ceux qui misent sur la réalisation et son adéquation avec le message musical pour fonctionner et capter l’audience. Et puis, il y a ceux qui comptent sur le cul. Rihanna à poil dans une baignoire (en plein spleen, mais à poil quand même) ou Miley Cyrus chevauchant une boule de destruction BTP comme un dildo géant, toutes les chanteuses aujourd’hui au physique à peu près potable emploient la même technique. C’est à dire celle de Madonna, mais sans le talent, et surtout sans l’originalité. Et on ne parle même pas de Nicki Minaj. Voilà donc que Jennifer Lopez accompagnée d’Iggy Azalea s’y colle aussi et renchérie même avec un trip lesbien. Certains diront que la chanson s’appelant Booty, il était difficile de passer à côté d’une telle mise en images. Encore faudrait-il avoir la candeur de croire que le clip a été créé à posteriori pour accompagner la chanson et non l’inverse. C’est donc 4 minutes de chair, de chanteuse callipyge et d’une audience (nous) qui ne se rend même plus compte de l’absence fondamentale de lien entre talent musical et porno chic. Alors c’est vrai que J.Lo avait déjà tourné dans Un Mariage trop parfait, mais là, tout de même, avouons que nous sommes bien loin de Jenny From The Block.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Inscrivez-vous pour recevoir les newsletters dans votre boîte mail. Des tribunes et débats de société + Des contenus originaux + Une information alternative et prédictive