La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Elon Musk et Jeff Bezos, les deux hommes les plus riches du monde, disposent chacun d’une entreprise active dans l’exploration spatiale. A savoir, respectivement, SpaceX et Blue Origin. Ils se livrent à une véritable bataille rangée pour chaque grande mission, et ils ont énormément de désaccords.
S’ils ont un point de concordance, c’est dans le fait que, pour eux, l’Homme vivra un jour en dehors de la Terre, dans des colonies extraterrestres. Mais même sur cet élément, ils sont tout de même en désaccord. Si Musk envisage de coloniser la planète Mars, Bezos songe à coloniser l’espace. Cela serait, selon lui, beaucoup plus aisé. Et bien plus utile.
A l’occasion d’une conférence autour du futur spatial, nommée Ignatius Forum, le fondateur d’Amazon et de Blue Origin a dépeint de façon un peu plus détaillée sa conception de la vie humaine extraterrestre comme le rapporte le site Business AM.
« Je dépense plus d’argent pour le climat que pour l’espace »
Dans un premier temps, Jeff Bezos est revenu sur son premier vol dans l’espace, effectué l’été dernier avec Blue Origin. A l’époque, lors de son retour sur Terre, il avait eu un discours lunaire. Il avait expliqué qu’il lui avait fallu la survoler pour prendre conscience de la fragilité de la planète bleue.
Lors de la conférence, le deuxième homme le plus riche du monde a réitéré son discours. Evoquant « l’effet de survol », un sentiment profond et parfois spirituel éprouvé par de nombreux astronautes lorsqu’ils contemplent la Terre d’en haut, il a rééxpliqué le déclic qu’il avait eu.
« L’ampleur de cette expérience était tellement plus grande que je n’aurais jamais pu l’anticiper », a-t-il raconté, dans des propos rapportés par le Washington Post. « C’est vraiment un tel changement de perspective qui vous montre, de manière très puissante et émotionnelle, à quel point cette Terre est fragile ».
L’animateur de la conférence, le journaliste et romancier américain David Ignatius, en a profité pour saisir la balle au bon et lui demander s’il ne ferait pas mieux de consacrer les énormes sommes d’argent dépensées dans la course à l’espace pour répondre à des préoccupations plus terrestres.
Il n’en fallait pas plus pour que Jeff Bezos s’auto-congratule… et justifie ses explorations spatiales par des préoccupations humanistes.
« En fait, je dépense encore plus d’argent pour le Bezos Earth Fund que pour l’espace », a-t-il souligné, en référence à son fonds de 10 milliards de dollars destiné à lutter contre le changement climatique. Il a ensuite insisté sur le fait que l’humanité devait « regarder vers l’avenir ». « Si nous voulons continuer à croître en tant que civilisation, à utiliser plus d’énergie en tant que civilisation, la plupart de ces activités devront, à l’avenir, être réalisées hors de la planète. »
« Visiter la Terre sera comme visiter le Yellowstone »
Par la suite, Jeff Bezos a détaillé sa vision d’une humanité « hors Terre », qui impliquerait le déplacement des « industries lourdes » et des fermes d’énergie solaire dans l’espace. Avant d’expliquer en quoi consisteraient les colonies construites par l’Homme dans l’espace.
Il s’agirait d’habitats flottants qui imitent les conditions météorologiques et l’attraction gravitationnelle de la Terre. Des sortes de cylindres flottants et tournants, capables accueillir jusqu’à un million de personnes. On y trouverait des rivières, des forêts et une vie sauvage. Autrement dit, nous reconstruirions dans l’espace des sortes de petites planètes Terre.
« Au fil des siècles, de nombreuses personnes naîtront dans l’espace, ce sera leur première maison », a-t-il avancé, cité par Business Insider. « Ils naîtront dans ces colonies, vivront dans ces colonies, puis visiteront la Terre de la même manière que vous visiteriez, vous savez, le parc national de Yellowstone ».
En parallèle, Jeff Bezos a critiqué l’idée de coloniser des planètes déjà existantes. « Même si vous deviez terraformer Mars ou faire quelque chose de très spectaculaire comme ça – ce qui pourrait être très, très difficile, soit dit en passant – même si vous deviez le faire, cela revient, au maximum, à doubler la Terre. Vous passez alors de 10 milliards d’habitants à 20 milliards d’habitants », a-t-il déclaré.
Une pique directement destinée à son grand rival Elon Musk, qui pense que le futur de l’Homme passe par la planète rouge. Il veut d’ailleurs s’y rendre dans le courant de la décennie, possiblement déjà en 2024. Et commencer par y créer une ville.
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