La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pourquoi lui ? Parce que son livre est un médicament. Et Dieu sait (c’est le cas de le dire ici) que par les temps qui courent c’est toujours utile. Jean d’Ormesson offre dans son champ d’espérance un manifeste sous forme de testament lumineux de ce qu’il a pu saisir de l’existence. Un bilan métaphysique jubilatoire publié par sa fille, qu’il aurait pu appeler « Comme un chant d’amour ». Jean d’Ormesson est le grand-père idéal pour tous les lecteurs que nous sommes. Si nous arrivons encore à penser aussi intelligemment que lui au même âge nous aurons réussit nos vies. En bref, « si t’as pas déjà aimé d’Ormesson à 50 ans, t’as raté ta vie. » Lui nous répondrait simplement que « si l’univers est le fruit du hasard, si nous ne sommes rien d’autre qu’un assemblage à la va-comme-je-pousse de particules périssables, nous n’avons pas la moindre chance d’espérer quoi que ce soit après la mort inéluctable. Si Dieu, en revanche, et ce que nous appelons – à tort – son esprit et sa volonté sont à l’origine de l’univers, tout est possible. Même l’invraisemblable. D’un côté, la certitude de l’absurde. De l’autre, la chance du mystère. »
Où le lire ? « Un soir de la fin de l’été sur un bateau à voiles à travers le Dodécanèse, dans la baie de Fethiye ou au large de Castellorizo. Dans les calanques de Porto en Corse. Au temple de Karnak à Louxor. À L’Acropole d’Athènes. Dans Rome. Ou tout simplement sous les étoiles d’une nuit d’été. »
Le passage à retenir par cœur ? « Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte Et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement mais clairement votre vérité. Ecouter les autres, même les simples d’esprit et les ignorants : Ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs : Ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour car il est, En face de tout désenchantement, aussi éternel que l’herbe. Prenez avec bonté le conseil des années En renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez-vous une puissance d’esprit Pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers. Pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d’être ici. Et, qu’il vous soit clair ou non, L’univers se déroule comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cœur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. »
A qui l’offrir ? Au plus de monde possible. À tous ceux qui vous demandent si « ça va » ? Le programmer dans les manuels scolaire, de l’école primaire jusqu’au lycée en passant par le collège. Chaque enfant, chaque adolescent, chaque adulte à l’intuition à un moment dans sa vie que finalement la seule question c’est Dieu, qu’il existe ou qu’il n’existe pas.
Jean d’Ormesson, Comme un chant d’espérance, 128 p., 16 euros. Sortie le 12 juin 2014.
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