Hannah Altman transforme le sang en paillettes

Chez Hannah Altman, le sang, c’est des paillettes rouges, le vomi, des paillettes…vertes, et les gens qu’elle photographie sont déstructurés, calcinés en partie ou se décomposent fièrement comme des milliers de gouttes de peinture multicolores.
Cette vieille photographe de 20 ans aime se décliner elle-même à travers des autoportraits flippants et étranges. En véritable exploratrice de la féminité, en commençant par elle-même, elle établit un dialogue visuel sur la structure sociale relative à la perception du corps humain. Le portrait semble être son arme de prédilection pour engager le spectateur à regarder de plus près en troublant au maximum la réalité de ses discours.
Une jeune femme à rencontrer, avant qu’elle ne se rencontre elle-même car pour l’instant elle semble se regarder de loin, se scruter secrètement pour percer à jour sa propre existence. Hannah rentre dans ton corps, on veut te voir, entièrement.