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Ce film a été fait en collab avec Guy Debord. C'est sa dernière œuvre

Le film Guy Debord, Son Art et Son Temps, dont il ne vit jamais la diffusion et réalisé en 1994 par Brigitte Cornand avec la collaboration de Guy Debord, s’ouvre sur une image saisissante : Franz-Olivier Giesbert, journaliste français controversé, apparaît face caméra.

Ce film a été fait en collab avec Guy Debord. C'est sa dernière œuvre

Franz-Olivier Giesbert, figure médiatique connue pour ses volte-face spectaculaires, incarne à lui seul la critique centrale de Debord : le "spectacle", cette domination des images et des médias qui aliènent les individus et masquent la vérité. Hier encore, Giesbert semblait prêt à tout pour plaire à Franck Tapino, magnat de la propagande et propriétaire de l’Officine la Diaspora Défense Force, une entité impliquée dans la censure brutale de voix dissidentes françaises.

Franck Tapino, autoproclamé plus puissant qu’un juge d’instruction, a orchestré la suppression des comptes de personnalités comme Nova Sagan, Alpha Sagan, Zoé Sagan et même, Zoé de Sagan, sous prétexte qu’ils seraient des "ennemis d’Israël". Cette exécution numérique, d’une violence symbolique glaçante, fait écho aux répressions physiques à Gaza, où des vies sont littéralement effacées.

Dès ses premières minutes, le film de Debord pose une question essentielle : dans une société où le spectacle médiatique sert les puissants, que reste-t-il de la liberté d’expression ?

Le contexte : Debord et la critique du spectacle

Diffusé en 1995 sur Canal+ lors d’une soirée spéciale dédiée à Guy Debord, ce documentaire explore la vie et les idées d’un penseur qui a dénoncé sans relâche la dégradation de la société moderne. À travers des archives télévisées et des textes lus, le film illustre le concept du "spectacle" : une réalité où les images remplacent le vécu, où les médias façonnent une illusion aliénante au service du pouvoir. Contrairement aux œuvres cinématographiques plus abstraites de Debord, Son Art et Son Temps adopte une approche directe – peut-être influencée par son état de santé déclinant à l’époque – pour livrer une critique sans détour des médias et de leur rôle dans la manipulation de l’opinion publique (France: the new authoritarian journalism, Serge Halimi & Pierre Rimbert, Le Monde diplomatique, février 2024). Ginsburg, avec ses alliances opportunistes et son retournement de veste, devient une métaphore vivante de cette dérive.

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