La lecture est-elle en train de disparaître dans notre pays ? Les chiffres récents du Centre national du livre (CNL), publiés le 8 avril 2025 dans la sixième édition de son baromètre bisannuel « Les Français et la lecture » (Les Français et la lecture en 2025), révèlent une tendance inquiétante.
Imaginez un instant que nous soyons le 25 mai 2025. L’intelligence artificielle (IA) ne se contente plus d’être un outil périphérique : elle s’invite au cœur même de la santé mentale, redessinant les contours du métier de psychologue.
Aujourd’hui, alors que nous sommes le 25 mai 2025, il est temps de lever le voile sur des scandales qui, bien que partiellement documentés, restent largement ignorés par le grand public et les médias traditionnels.
Pourquoi lui ? Parce que François Bon commence son abécédaire dans une logique d’abandon pour mieux explorer les mots ou plutôt ses mots. Et il y a 154 entrées en tout. Un puzzle littéraire jubilatoire qui nous plonge dans le monde intérieur de l’auteur. Audacieux et parfois spirituel.
Où le lire ? Dans tous les transports en commun, ce qui permet par exemple de faire la découverte d’un mot par arrêt de métro. Et pour une fois quel luxe de pouvoir lire un livre dans le désordre. Au hasard de ses choix, on passe d’un coup à l’autre, de l’ombre à la lumière.
Le passage à retenir par cœur ? RIRE J’aime bien rire. Je ris même souvent malgré moi, ça se fait tout seul. Les gens me font rire. Une sorte de partage. Il m’est arrivé de rire dans des circonstances où tout aurait demandé le contraire : après un enterrement – mais c’est des cases séparées dans la tête, la douleur et puis y être ensemble et donc rire. Je ris facilement seul, il suffit d’un copain qui me blague sur Internet, d’un trait bien trouvé dans un livre. Après je m’en veux : je n’aime pas ma tête quand je ris, bouffie et sans yeux. Le rire qu’on arrête sur une image est déjà comme le visage d’un mort. Et puis c’est trop sérieux, tout, la vie, la condition qui nous est faite, la catastrophe dans laquelle on se débat tout le temps. Dans Rabelais j’entends dans cette générosité qui est sienne, là où il parle grave. Le passage qui, de toujours, m’a fait le plus rire dans un livre c’est le moulin à foulon dans le Quichotte. Je suis ambivalent sur la question du rire : c’est une manière d’opposer un déni au monde, prends-moi, écrase-moi de ta bêtise, mais tu vois, on n’est pas dans ton affaire, on est un peu plus loin, à côté, et c’est pour ça qu’on rit. Sans doute qu’il faudrait développer : mais chacun s’en débrouille, de ce qui le fait rire. Tant qu’on a ça, mieux vaut pas trop regarder de trop près. On sait jamais : comme dans un puits, bêtes au fond, l’effroi nu, pulsion de se jeter. N’approche pas de ton rire, cours avec lui, comme il s’en va sur le chemin. Le rire est jaune, sache-le toujours.
A qui l’offrir ? A tous les amoureux de Gilles Deleuze qui se souviennent de la séquence « W comme Wittgenstein » parce qu’avec François Bon, on trouve à la lettre W : W COMME AUTOBIOGRAPHIE W est depuis Georges Perec le nom commun de l’écriture autobiographique, dans son pacte renouvelé : « on écrit toujours avec de soi », a inventé de dire Roland Barthes, et c’est une traversée qui est l’enjeu, justement parce que non évitable. Alors parfois on soulève un instant les barrières et on laisse venir ce qui vient. Comme on rêve des morts, comme on a dans les yeux tous ceux qui regardent en vous-même. Parfois on maintient les barrières levées un peu plus longtemps, sans s’interroger sur rien d’autre, et ça donne ce livre.
Fragments du dedans de François Bon – Éditeur : Editions Grasset et Fasquelle – Collection / Série : vingt-six – Prix : 18 €.
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