La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
À l’occasion de la sortie du clip de « Candy Man » de Vim Cortez, nous avons rencontré le réalisateur Francis Cutter, qui loin d’être un inconnu, continue de surprendre tant dans ses choix que dans sa façon de les mettre en images…
Alors, ça fait quoi de diriger une voiture ? Une voiture star de surcroit… Pas trop de problèmes d’égo ? Ahah ! Évidement, c’était un peu comme si un super héros de notre enfance arrivait sur ton plateau de tournage. Tout le monde se prenait en photo avec… et puis le contexte était plutôt insolite, voir rouler une k2000 à Charleroi en Belgique, la ville élue la plus moche du monde, ça n’arrive pas tous les jours ! Non du coup, bonne ambiance quand même et supers souvenirs au final.
On sent pas mal d’influences dans le clip. Laquelle est venue en premier ? K 2000 ou Duel ? Quelle est la genèse du clip ? Bien sûr l’idée de départ était avant tout de filmer une icône de la pop-culture et d’évoquer avec un peu de dérision les différents codes cinématographiques qui s’y rattachent. Du coup Duel, Christine, Mad Max voir même Bad Taste ( pour le personnage un peu « anti hero » du clip ) qui étaient des films que j’affectionnais quand j’étais ado, m’ont très vite influencé sur la manière de mettre en scène la k2000 pour la rendre encore plus iconique.
On sent chez toi un vrai besoin de te rattacher à des références fortes de la culture populaire et en même temps un vrai esprit créatif. Sur Apar.tv on t’a baptisé le « nostalgeek ». Ca te parle ? Oui bien sûr, ce clip est plutôt régressif et ne se prend pas vraiment au sérieux, même si les références cinématographiques qu’on à pris sont désormais des classiques. Le cinéma est ma 1ere passion mais c’est vrai qu’ici on a assumé le choix de s’amuser autour de ce délire ciné 80’s. Après je ne pense pas toujours être dans la nostalgie, j’adore mon époque aussi!
Comment tu définirais le style « Francis Cutter » ? Hum, je sais pas vraiment en fait… Je me considère encore comme un jeune réal qui a encore pleins de choses à apprendre. J’admets que décortiquer les codes de pop-culture avec un peu d’ironie est un de mes leitmotiv, l’envie de faire sérieusement des choses qui ne le sont pas du tout au départ aussi.
Tu préfères quoi ? La post prod sur ordi ou la colle à maquette plein les doigts ? Là aussi je n’ai pas de réponse catégorique, j’ai commencé par des trucs hyper post-produits car c’était de nouveaux outils sur lequel je trippais bien. Puis là sur ce projet plutôt à part par rapport à ce que j’ai déjà fait, on à décidé de faire toute la séquence finale en maquette pour rester dans une démarche « à l’ancienne » mais j’y ai pris beaucoup de plaisir également. En fait, j’essaye simplement d’utiliser des outils qui s’adaptent au projet sur lequel je bosse, rien de plus.
On s’attendait à te voir revenir sur un projet peut être plus bling bling après ta victoire de la musique. Ce projet pour toi c’était quoi ? Un délire punk ? une quête de liberté ? Déjà ma première envie était de sortir des plateaux chromakey et des incrustations sur fond bleu/vert qui devenaient effectivement une de mes marques de fabrique. Ensuite oui, ce projet est un peu spé, Guillaume a.k.a Vim Cortez est en réalité un pote à moi et c’est aussi grâce à Rémy Solomon, un super-producteur qui a réussi rendre ce clip faisable. Sans eux et dans un autre contexte, j’aurais surement pas pu le réaliser de cette façon et y prendre autant de plaisir…
Mais sinon depuis la victoire, en gros trucs bling bling j’ai quand même fait un super clip avec Flynt et Orelsan qui m’a rapporté une autre récompense et aussi du brand content pour Adidas avec monsieur Zizou dans une arène romaine!… Okay Kanye West ne m’a pas encore appelé pour du clip, mais je continue à faire mon chemin de réal OKLM… Je préfère faire peu de clip et choisir les artistes qui correspondent à ce que j’ai envie de faire plutôt que de tout accepter désormais.
C’est tout à ton honneur! As tu l’impression qu’aujourd’hui les maisons de disques poussent à la création dans le clip ? Les maisons de disques, je sais pas. En général il faut faire les clips les moins chers possibles en un temps minimum pour qu’elles soient contentes. Les artistes quand à eux sont toujours en demande de créativité, même si les budgets ne sont plus les même que durant l’age d’or du CD et ne permettent plus les mêmes folies ni même de simplement d’en vivre en tant que réal. Mais en contrepartie, on a désormais accès à du matos et des logiciels de plus en plus accessibles et qui permettent des faire des choses assez cools. Du coup le clip reste quand même un moyen idéal pour expérimenter des choses et ainsi franchir d’autres étapes.
C’est également ton clip le plus narratif. À quand un long métrage ? Pas pour tout de suite, même si comme tout réalisateur, j’y pense. En fait, j’aime mettre en scène et raconter des histoires, mais l’écriture de fictions est un autre aspect très compliqué que je suis encore loin de maitriser. Bref en ce moment mon graal serait de rencontrer un auteur avec qui j’aurai les mêmes délires!
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