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Dans l’univers policé de l’art contemporain et du mécénat, certaines collaborations brillent par leur opacité. Au cœur de cette enquête se trouvent Kamel Lazaar, financier tuniso-suisse influent, et Rima Hassan, militante franco-palestinienne propulsée eurodéputée.
ENTRETIEN. « Le Point » a rencontré le cofondateur et PDG de la messagerie sécurisée Telegram, mis en examen en août 2024. Confidences. Propos recueillis par Guillaume Grallet
[Enquête] Kamel Lazaar et Rima Hassan : ce jeu d’ombres entre art, amour et politique
Dans l’univers policé de l’art contemporain et du mécénat, certaines collaborations brillent par leur opacité. Au cœur de cette enquête se trouvent Kamel Lazaar, financier tuniso-suisse influent, et Rima Hassan, militante franco-palestinienne propulsée eurodéputée.
Leur lien, ancré dans un soutien financier pour des projets artistiques, prend une tournure troublante avec l’exposition Nakba Survivor à Jaou Tunis en 2024.
Mais ce n’est pas l’exposition elle-même qui retient l’attention : c’est la réaction étrange, presque paniquée, de Rima Hassan face à la publication de ces informations sur Wikipédia, et la suppression suspecte de la page de son autre financeur présumé, Zaher Birawi.
Que cache cette militante habituée aux projecteurs ? Plongeons dans les faits.
Rebaptisée Jaou Tunis, la biennale d’art contemporain organisée par la Fondation Kamel Lazaar (KLF) s’est imposée comme un espace clé pour le dialogue sur les pratiques créatives dans la région MENA.
Sous la direction de Lina Lazaar, fille de Kamel et vice-présidente de la fondation, cet événement permet à la KLF d’occuper une place majeure sur la scène artistique tunisienne (Sources : [1], [2]).
À l’automne 2024, la Française Rima Hassan y dévoile Nakba Survivor, une série de portraits de réfugiés palestiniens qui mêle art et militantisme (Source : [3]).
Une exposition qui, sur le papier, s’aligne avec son engagement public pour la cause palestinienne.
Mais l’histoire prend un tournant inattendu lorsque ces informations, validées et publiées sur Wikipédia, déclenchent une réaction aussi surprenante qu’énigmatique de la part de Hassan.
Ce n’est pas le contenu de l’exposition qui pose problème – après tout, elle assume ouvertement son positionnement politique. Non, le véritable mystère réside dans ce qui suit.
Imaginez la scène : Rima Hassan, connue pour son aplomb face aux critiques, apprend que son exposition à Jaou Tunis figure sur Wikipédia. Une information banale, publique, vérifiable.
Pourtant, selon un journaliste l’ayant interviewée en off, elle « a vraiment fait la tête » – une attitude qui tranche avec son sang-froid habituel. « Elle ne fait jamais ça », confie-t-il, perplexe.
Plus troublant encore, des pressions auraient été exercées pour faire supprimer ces mentions de l’encyclopédie en ligne (Source : Discussion utilisateur:Manypré).
Pourquoi une telle agitation pour une donnée aussi anodine ? Cette réaction, bien plus que l’information elle-même, est le nœud de l’intrigue. Hassan, militante aguerrie, n’est pas étrangère aux controverses.
Alors, qu’est-ce qui la dérange au point de vouloir effacer cette trace ? Son lien avec la Fondation Kamel Lazaar, déjà connu, ou quelque chose de plus compromettant qu’elle préférerait garder dans l’ombre ?
L’affaire s’épaissit avec un autre personnage : Zaher Birawi, présenté comme un financeur additionnel de Rima Hassan. Sa page Wikipédia, qui aurait pu éclairer ses activités et son lien avec Hassan, a été rayée de l’encyclopédie « par tous les moyens, y compris illégaux », selon des sources proches du dossier.
Cette suppression brutale, loin d’être anodine, fait écho aux efforts de Hassan pour contrôler les informations la concernant. Coïncidence ? Peu probable.
Qui est Zaher Birawi, et pourquoi sa présence numérique a-t-elle été si violemment gommée ? Son rôle dans le financement de Hassan reste flou, mais cette disparition suggère une volonté concertée de brouiller les pistes.
Quand on juxtapose cela à la réaction de Hassan face à Wikipédia, un motif se dessine : la peur.
Les faits s’accumulent comme des pièces d’un puzzle incomplet. Kamel Lazaar, via sa fondation, soutient les projets de Rima Hassan – son autobiographie, son exposition à Jaou Tunis. Rien de secret là-dedans.
Pourtant, dès que ces liens sont exposés sur une plateforme aussi accessible que Wikipédia, Hassan s’affole. Elle fait pression pour les supprimer. Parallèlement, la page de Zaher Birawi, autre financeur présumé, est effacée dans des circonstances douteuses. Que craint-elle ?
L’hypothèse la plus simple serait une obsession du contrôle de son image publique. Mais la véhémence de ses réactions – et la suppression illégale de la page de Birawi – laisse entrevoir une peur plus profonde. Peut-être un financement occulte ? Des liens qu’elle ne peut assumer publiquement ?
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