La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pourquoi lui ? Parce que tout a été dit sur la période Gatsby. Tout a été dit sur la grandeur de Francis Scott Fitzgerald. Tout a été dit sur son idylle avec Zelda. Mais l’un des plus grands écrivains du XXème siècle a fini sa vie dans la difficulté. Tentant un chant du cygne en se cognant l’industrie hollywoodienne. Et tombant amoureux de celle que l’histoire ne retiendra pas, malheureusement, Sheilah. Stewart O’Nan a l’intelligence de savoir que c’est loin de la gloire qu’un homme se révèle. Les icônes tombent. Et Fitzgerald s’illumine. Humain, trop humain. Oui, tellement humain.
Où le lire ? Au milieu de la superficialité.
Incipit. Ce printemps-là, il se réfugia dans les Smokies et s’installa dans un petit hôtel qui avait connu des jours meilleurs, proche de la clinique où elle résidait.
Le passage à retenir par cœur. La saison touchait à sa fin, le couperet de la Fête du travail, le premier lundi de septembre, s’apprêtait à tomber, mais la meilleure société de Charleston se pressait encore sous les arcades qui ouvraient sur les jardins ! même les hommes étaient entièrement vêtus de blanc, sirotant des gins tonics et grignotant des canapés. À l’intérieur, au pied d’un escalier monumental, un homme en queue-de-pie jouait sur un piano de concert et couvrait un basso continuo de conversations. Il y avait une file d’attente devant la réception. Faisaient-ils partie des invités du mariage Cabbagestalk ? Autrefois, ils auraient répondu oui, dansé avec les mariés et bu du champagne jusqu’à chanceler. En déclinant l’invitation, il se senti terne, responsable et paternel. À ses côtés, Zelda avait fini par se taire et regardait alentour, bouche bée, comme si l’élégant décor l’éblouissait, tandis que Scottie demeurait plongée dans son livre. Lui se rappelait qu’il était à l’origine de ce voyage et que tout se déroulait du mieux possible.
À qui l’offrir ? À Hemingway.
Derniers feux sur Sunset, Stewart O’Nan, éd. de l’Olivier, 389 p., 23 €
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