On y est. La preuve est là, massive, irréfutable, accablante. 71 études, 98 299 cobayes humains, une méta-analyse publiée par l’American Psychological Association : consommer massivement TikTok et Instagram Reels pourrit littéralement le cerveau.
À Arles, deux hommes sans abri ont sauvé un enfant d’un enlèvement.
Depuis, une famille et deux héros de la rue ne se quittent plus.
Dans une France où les tentatives d’enlèvement près des écoles se multiplient, leur geste nous rappelle que l’humanité se loge parfois là où on ne la cherche plus.
De l’amie de Brigitte soupçonnée de détourner l’argent destiné aux enfants victimes, au violeur droguant ses collaboratrices, en passant par l’artiste pédocriminel dont l’œuvre trône sous les pieds du président et le politologue star qui violait son beau-fils en disant "tout le monde fait ça".
Tout le monde connaît l’agence Ogilvy. On ne peut pas en dire autant de son créateur, David Ogilvy. Publicitaire à succès, considéré comme l’un des plus grands, il a créé en 1948 son agence Ogilvy & Mather à New-York, devenue une multinationale recouvrant plusieurs continents et ayant réalisé des milliers de campagnes de communication pour les plus grandes marques au monde. Son nom a été cité dans la mythique série Mad Men plus d’une fois, et on soupçonne les créateurs de s’en être largement inspiré pour le personnage de Don Draper. Son livre, « Confessions d’un publicitaire », publié en 1963 a certainement été une grande source et une excellente documentation pour la série au quinze Emmys et aux trois Golden Globes. Mais David Ogilvy, avant de devenir le patron d’un empire était surtout une plume. Lire la lettre qu’il adresse à Ray Calt intitulée « I’m a loosy copywriter » dans laquelle il s’efforce de démontrer qu’il est un piètre concepteur-rédacteur qui a du mal à travailler en communauté (les open-spaces d’aujourd’hui le rendrait littéralement fou) et qui aime boire une demi-bouteille de Whisky pour trouver l’inspiration en écoutant du Haendel… Voilà pour le personnage. Mais ce qui a attiré notre attention, c’est surtout, cette note de service indémodable, même en 2015, sobrement intitulée : « Comment écrire » ou 10 mémos qui feront de vous un grand et bon rédacteur. Cette note fut envoyée à tous les collaborateurs de l’agence, plus de trente ans après sa création. Nouvelle forme de coaching à l’américaine, et surtout publié plus de 10 ans avant le fameux Disruption de Jean-Marie Dru, à l’ époque co-fondateur de BDDP avec Marie-Catherine Dupuy, Jean-Pierre Petit et Jean-Claude Boulet. La grande différence, est que David Ogilvy n’a pas écrit un manifeste ou une méthode de pensée à appliquer pour casser les codes, mais une liste de conseils pour définir le lien essentiel entre la parole et la pensée. La base de toute idée en somme. Voici le résultat.
1. Lisez le roman de Raphaelson sur l ‘écriture. Lisez le trois fois. 2. Ecrivez comme vous parlez. Naturellement. 3. Utilisez des mots simples. Faites phrases courtes. Et des paragraphes courts. 4. N’utilisez pas de mots de votre jargon comme « reconceptualize, demassification, attitudinally, judgmentally ». Ils sont caractéristiques d’un sale prétentieux. 5. N’écrivez jamais plus de deux pages, quel que soit le sujet. 6. Vérifiez vos citations. 7. Ne jamais envoyer une lettre ou une note de service le jour où vous l’avez écrite. La lire à voix haute et la publier le lendemain. 8. Si c’est très important. Impliquez un collègue pour l’améliorer. 9. Avant d’envoyer votre lettre ou votre mémo, assurez vous qu’il est aussi clair que ce que vous attendez du destinataire. 10. Si vous voulez de l’ACTION, n’écrivez pas. Allez dire à la personne exactement ce que vous voulez.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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