Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
C’est la grande tendance du moment pour les marques : utiliser le story telling pour raconter la naissance des concepts et des grandes identités. Il y a d’abord eu la vidéo For The First Time de Chanel, à voir ci après. Et c’est aujourd’hui au tour de Nike de nous narrer la genèse de l’une des baselines les plus connues de la planète : Just Do It (assez géniale, il faut l’avouer). Les marques, donc, aujourd’hui, multiplient les manifestes, les déclarations et les narrations de leur propre histoire. Elles se racontent, retissent leur légende, se mettent elles-mêmes en scène comme un enfant qui s’ennuie. Rien d’étonnant à une époque où la revendication identitaire est devenue une quasi obligation, mais tout de même la tendance soulève quelques questions. A commencer par celle-ci : à quel moment dresse-t-on le bilan d’une vie ? Ne serait-ce pas lors des funérailles ?
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Inscrivez-vous pour recevoir les newsletters dans votre boîte mail. Des tribunes et débats de société + Des contenus originaux + Une information alternative et prédictive