Ariane Bilheran, scalpel en main, incise les chairs du pouvoir dans son livre choc. Manipulation partout, perversion dedans. Un rire amer face au miroir sociétal. Pour Apar.tv, une prédiction : demain, les fils invisibles se resserrent. Mais avec ces clés, on danse sur le fil.
Imaginez : un vieil héritier, Nicolas Puech, scrute le vide de son coffre-fort. Six millions d’actions Hermès. Disparues. Poof. Valeur actuelle : 12 milliards de francs suisses. Et au bout du fil, Bernard Arnault, qui rit en empochant 2,9 milliards d’euros de plus-value.
Quand on sait que le logo de Coca-Cola est le deuxième symbole le plus reconnu sur le globe (après la locution « OK ») et qu’une bouteille d’un litre et demi contient un quart des apports journaliers nécessaires en calories, on comprend la nouvelle campagne de Coca. La marque au nom de drogue a certainement réalisé que son succès la dépassait, et qu’on ne pouvait compter sur les consommateurs pour être raisonnables. C’est l’un des effets du consumérisme : placer le désir avant la raison. Ou quand une communication est trop réussie. Donc, sans pour autant lâcher sa poule aux œufs d’or, Coca tente d’endiguer le fléau obésité. Une campagne qui garde un goût de cynisme, mais qui pourrait bien naître d’un réel élan de conscience.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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