La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
On parle souvent du mythique Club 54 à New-York comme LE lieux ou toute la scène underground de l’époque 70’s est passée. On connait tous différentes anecdotes sur ce club mythique, qu’à l’occasion, les critiques musique ou les artistes ressortent dans les diners pour se la jouer « underground ». Nous ne vous les raconterons pas ici car il nous semble plus judicieux de vous parler d’un autre lieu, moins connu, mais surtout d’un homme inconnu en France qui a pourtant œuvré toute au long de sa (courte) vie pour que des artistes viennent s’exprimer dans un cadre hors cadre, celui de la performance, avec toute la cruauté que cela sous-entend au vu de la difficulté à séduire le public de l’époque. Cet homme s’appelle Haoui « Howie » Montaug , et il était le portier de La Danceteria, club moins connu chez nous mais tout aussi prestigieux que le Studio 54 dont il possédait les clés, ou encore celui du Palladium (où il officiait également). Non loin d’user de son pouvoir (qui à l’époque n’était en rien comparable à celui du videur du Baron ou du Montana), Howie Montaug a refusé l’entrée à de nombreuses stars à qui vous donneriez votre lit aujourd’hui.(Mick Jagger devait payer 6$ pour entrer). Plus qu’un portier, Howie était un poète, un écrivain, un performer, un artiste, un vrai, comparé aux ribambelles de jeunes décadents qui ont foulés l’asphalte de la grande pomme en pérorant sur leur dernière soirée à la Danceteria. Il collaborait, et avait régulièrement droit à quelques encarts dans DETAILS, magazine hautement « fashion » (qui n’a pas existé en France) et qui appartient aujourd’hui au groupe Conde Nast. Je vous déconseille de voir ce que ce magazine est devenu, surtout si vous n’aimez pas les hommes qui se mettent de la crème avant de dormir…) Details était un magazine pour homme, ultra branché dédié au monde des nuits New-Yorkaises, connecté avec les clubs les plus huppés et d’un niveau de sauvagerie artistique a faire pâlir de jalousie des mecs comme André Saraiva ou Lionel Benssoussan (toujours en quête d’un projet pour vendre leurs boites sans âmes, celles où on se déchire le week-end avant de rentrer dans nos 4 murs parisiens en attendant la boite définitive. Bref, outre ses diverses activités, Howie avait surtout imaginé une revue de cabaret appelée « NON ENTIENDES » (« je ne comprends pas ») , dont le nom sera plus que révélateur, car des révélations, incomprises par la critique à l’époque, il en a propulsé plus d’une. Le plus grand critique, et essayiste pamphlétaire sur l’histoire de la performance de la fin du XXème siècle n’a pu s’empêcher dans son livre« ON EDGE » de qualifier le cabaret de Howie de « Show de mutants » « qui se complait dans le mauvais, toutes sortes de mauvais » ou encore « dont les dévoués disciples vouent un culte au sadisme où au masochisme ». Masochisme qui a conduit à faire « performer » des maitres de la musique comme les Beastie Boys ou encore Madonna. Madonna, qui était au téléphone avec lui depuis LA le jour ou il convia une vingtaine d’amis à son suicide car il ne supportait pas d’être atteint du Sida. Suicide raté d’un homme brillant qui finira par y parvenir le lendemain, lorsqu’il se réveilla à l’hôpital, furieux que ses convives ne l’ai pas laissé mourir en fête et ré-avala une poignée de barbiturique pour partir une demi-heure plus tard. Une fin à la hauteur de son personnage. Ce que vous allez voir ici est notre hommage à Howie Montaug, une façon d’honorer sa mémoire, et rappeler ce que cet homme a apporté à la pop-culture par sa folie pure et ses choix sans concessions. Cet artiste n’avait pas de but, pas de désirs d’accéder à l’immortalité, mais désormais nous ne pourrons plus l’oublier, car il est à l’origine de la première performance d’une Star qui a écrit les premières pages du culte de la personnalité de la pop-culture américaine. Ce que vous allez voir est unique, une vidéo vue par 1004 personnes exactement dans le monde.
Le titre s’appelle « Everybody », la jeune fille, MADONNA, et elle est introduite sur scène par…HOWIE MONTAUG.
Co-fondatrice d’APAR.TV et productrice. Elle conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout
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