La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
La France vit une forme de descente culturelle vers l’enfer. Mais de temps en temps il existe une ou deux informations qui donnent le sourire. La dernière en date n’est pas le licenciement de l’humoriste Pierre-Emmanuel Barré par l’Élysée pour une simple chronique sur Brigitte Macron et sur Cyril Hanouna, mais un livre signé par Booba et Branco sur les dessous de la vie du présentateur star d’une petite chaine de la TNT. Nous y voilà. Donc. le vrai sujet c’est que Cyril Hanouna ne supporte plus la critique. Comme le couple Macron. Ou comme la dizaine de famille de milliardaires qui contrôle ce pays. Comme dans l’ancien régime, tenter de produire une critique à leur encontre équivaut maintenant à sa mort sociale, culturelle et économique. Ils coupent la tête en gros. Ils guillotinent à distance. Alors ça tente des associations pour ne pas finir avec un contrat sur la tête exécuté par des barbouzes payés secrètement par des boites d’intelligence économique.
La dernière association en date est fait par le rappeur qui a le plus sucé Berard Arnault de sa vie à savoir Booba. Un objet publicitaire pour promouvoir en chanson le nouveau roi de la France. Il joue l’homme fort et huilé des salles de sport mais il n’est rien de plus qu’un esclave de plus d’un système mortifère. C’est un influenceur comme les autres pour le compte de LVMH. Ni plus ni moins. Le problème dans ce systeme de vampires c’est que à la fin, seule la pieuvre LVMH gagne, les autres perdent. Juan Branco, de son côté, malin qu’il est, va s’en servir pour lui faire publier un livre au mois de Mai contre Cyril Hanouna. Un coup d’épée dans l’eau qui n’apportera qu’humiliations et désespoirs à tout le monde. Personne n’y gagnera quoi que ce soit. A part l’éditeur. Qui se frotte déjà les mains de rentabiliser son papier vierge qui ne cesse d’augmenter.
Pour la street cred du jeune avocat de Saint-Germain-des-près il faudra repasser. Par contre ce qui va être intéressant c’est de voir la machine Hanouna s’activer tel un ministre en difficulté ou pris là main dans le sac. Il va devoir montrer son pouvoir à l’heure où un simple député et ancien dealeur (Louis Boyard) vingtenaire arrive à l’humilier dans un clip de rap. Hanouna perd en splendeur en ce moment à cause de la misère qui augmente autour de lui. Pourtant lui voit sa richesse qui ne cesse d’augmenter. Si il joue autant au Padel c’est pour ne plus penser. Ni à aujourd’hui ni à demain. Il sait qu’il est à une table où sans baccalauréat ni études supérieures tu ne peux tenir plus d’une minute. Pourtant il est là. À quel titre ? Il tient une partie de la France par les couilles. Les jeunes des banlieues comme les prisonniers. C’est sa came. Ses fans et ses gardes du corps. Un mangeur de Kebab pourrait donner sa vie pour Hanouna. Pour qu’il continue de rouler dans des voitures de mafieux siciliens.
Mais voilà. Un jour il y a eu le duo Boooba feat Branco. Et le monde de la télé à changé. A jamais. Pour le meilleur et pour le pire. Cela va s’en dire. En attendant qu’ils (re)viennent faire leur promo chez celui qu’ils aiment en réalité à la folie, voici ce qu’il se dit sur les forums autour de ce futur projet littéraire entre deux « grands écrivains » : « Quel vieux type Branco, il croit s’acheter une street cred’ en « featant » avec Booba ?
Normalement le rappeur incarne tout ce qu’il déteste (matérialisme…), mais là il vient faire le lèche-boule, parce qu’il est fasciné par les types de banlieue comme tous les petits bourges du centre de Paris. » Ou encore : « Être gauchiste n’empêche pas le fait d’être matérialiste, ce que sont la plupart des nihilistes scientiste et gauchiste, ils nient l’esprit, ce qui prévaut étant ce qui rentre et non ce qui sort de la bouche. Le gauchiste va se plaindre voire se prostituer sans arrêt pour avoir de l’argent, des avantages, des compensations car il est matérialiste. Il est simplement jaloux que d’autres ont plus que lui. Le marxisme est une idéologie profondément matérialiste d’ailleurs. Si Booba n’avait pas percé, il serait là à se plaindre comme Juan Branco des inégalités sociales et matérielles, mais l’un comme l’autre sont tout sauf spirituel. Ils vont bien ensemble ces 2 cas sociaux, au contraire. »
Artiste conceptuelle, critique d'art et historienne, Mary est célèbre pour son analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste.
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