La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Après le Met Gala, lors duquel des vedettes ont défilé devant les photographes du monde entier alors qu’Israël bombardait Rafah, un mouvement est né sur TikTok. Il vous invite à bloquer les vedettes qui n’utilisent pas leur plateforme pour mettre de l’avant des enjeux urgents.
Le mouvement, qui utilise les mots-clics #blockout2024, #blockout ou #blockparty2024, rassemble déjà des centaines de vidéos sur TikTok.
Le concept est simple: des créateurs de contenu vous suggèrent une liste de stars et d’influenceurs – et les marques qu’ils représentent – à bloquer sur les réseaux sociaux. L’idée est de ne plus voir les publications et les contenus commandités auxquels sont associées ces personnalités.
«Les célébrités font de l’argent à partir de vos vues, de votre engagement avec leur contenu et de vos commentaires, qu’ils soient positifs ou non», affirme Jazzy Pignatello, une créatrice TikTok.
Taylor Swift, Rihanna, Beyonce, Drake, Kim Kardashian: toutes les plus grandes vedettes planétaires y passent.
Le mouvement est aussi une tentative de responsabiliser ces personnalités publiques.
«Nous sommes en 2024, beaucoup de choses se passent dans le monde et je pense que c’est important d’en parler», a soutenu mercredi le tiktokeur derrière le compte Blockout2024.
«Quand tu as des millions d’abonnés qui regardent ton contenu chaque jour, tu as l’opportunité d’initier d’importants changements dans le monde. Choisir délibérément, tous les jours, de ne pas le faire, mais plutôt de promouvoir égoïstement ses propres produits, c’est plutôt superficiel.»
Une des influenceuses visées par ce mouvement et à la base de celui-ci est la mannequin et influenceuse Haley Kalil, qui a publié une vidéo d’elle au Met Gala dans une robe à fleurs du designer Marc Bower.
Dans la vidéo, elle utilise un extrait audio du film de Sofia Coppola’s Marie Antoinette. Pendant la Révolution française, la reine de France aurait lancé «Let them eat cake», après avoir appris que ses paysans n’avaient plus de pain pour se nourrir.
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La phrase originale, dont l’origine n’est pas fondée, serait plutôt la suivante: « Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche ! ».
Cette phrase citée par Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions représente la déconnexion de la noblesse de l’époque vis-à-vis des classes populaires.
La vidéo partagée par Haley Kalil a fait bondir de nombreux internautes, dans le contexte de l’invasion de Rafah, le même jour que le Met Gala, et des difficultés économiques que vivent de nombreux jeunes Américains.
Une vidéo de «mauvais goût» qui illustre bien l’inégalité des classes et des richesses qui s’intensifie dans notre monde, dénoncent de nombreux usagers sur TikTok.
L’influenceuse a fini par s’excuser dans une vidéo.
Depuis jeudi, alors que le mouvement prend de l’empleur, plusieurs créateurs sur TikTok partagent des lives et des vidéos des influenceurs et célébrités qui perdent des abonnés sur la plateforme en temps réel.
Source : 24heures.ca
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