La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
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En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pour nous, jeunes, la guerre c’était que dans les livres d’histoire. Pour nous la guerre ce n’était qu’à la télé. Pour nous la guerre c’était fictif. Irréel. Impalpable. Pour nous la guerre c’était que dans les jeux-vidéos. Les explosions, on prenait un certain plaisir à les voir au cinéma. On se faisait peur adolescent le week-end à jouer au paintball. On apprenait à manier la Kalachnikov avec un joystick sur Call Of Duty. On portait des vestes militaires seulement pour avoir une allure solide dans les concerts de rock. Ce n’était en rien pour éviter les balles. Et puis on allait dans des concerts de rock pour se défouler, on ne se rebellait même plus contre la société. Contre aucune société d’ailleurs. On ne demandait rien. On voulait juste danser, parfois, entre nous. Un vendredi soir de novembre.
Nous n’avons pas fait notre service militaire. On ne sait pas se protéger physiquement et encore moins manier une arme. Les uniformes militaires nous terrorisent. C’est pourtant maintenant à côté de nous. Autour de nous des jeunes de notre génération se sont fait exploser, en masse.
La nuit, nous avons entendu des hélicoptères de guerre. Des alarmes. Des sirènes. Parfois elle s’accéléraient. On s’est alors retrouvé à regarder le ciel. A prier fort, sans vraiment croire en Dieu. Parce que Dieu, avant hier, il avait l’air de nous abandonner. D’être aux abonnés absents. Mais on regardait quand même dans sa direction. Au cas où.
Nous pensions à tout ceux qui avaient vécu un jour des bombardements. Encore une fois, on comprenait pourquoi l’expérience ne se transmet pas. D’un coup d’un seul, tout nous semblait vain, sans consistance, d’une vacuité sans fin. L’espace d’une seconde, nous n’étions plus rien, nous mourrions avec tout ceux injustement visés. Le cœur s’accélérait, les mains tremblaient, la voix se coupait, nous perdions une partie de nous.
Et puis, comme des zombies, nous sommes sortis. Nous avons vu les gens perdus, se dévisager sans en avoir l’air, entre le désir de se tomber net dans les bras les uns des autres ou de fuir sans se retourner. Personne ne voulait avoir peur mais pourtant… Beaucoup de monde dans des supermarchés avec un stock de packs d’eau. Comme un arrière goût de ticket de rationnement. Un mauvais souvenir. Celui d’un grand parent maintenant oublié qui nous a raconté, un jour, plus jeune ce qu’était la guerre. Ce qu’était la peur. Quand maman ne pouvait pas dormir. Quand papa montait la garde. C’était au mieux des récits de cheminée pour nous jeunes cons. Au pire un mauvais moment dans le programme d’histoire-géo. Comment est-il possible qu’en 2015 mon voisin se fasse abattre entre deux bières un vendredi soir ?
Attentat de bar. Attentat au sport. Attentat à la musique. La France est meurtrie, nous pleurons avec elle. Sans savoir comment sécher nos larmes. Sans savoir comment agir avec intelligence. A part peut-être écrire.
Nous avons alors modestement sur un média futile et dérisoire voulu immortaliser notre émotion, notre révolte et en même temps nos peurs, parfois enfantines, après un week-end d’horreur il ne nous restait plus que ça. Pouvoir écrire. Encore.
Parce que c’est toute la jeunesse qui a été touchée. Ça aurait pu être vous. Ou nous. Oui, c’est un attentat à la jeunesse. À nos derniers instants d’insouciance. On a voulu nous annihiler parce qu’on avait le droit entre deux verres de s’embrasser, sans voiles ni viols. C’est une guerre à notre façon de jouir. A la française. Personne ne pourra nous l’enlever jamais. Pas même l’analphabète meurtrier, se rêvant soldat de Dieu, qui n’ose pas s’avouer avant de sauter, qu’au fond de lui, sa frustration de ne pas vivre à la française, le rend si fou, qu’il préfère se faire exploser sans mots, possédé par le diable de la jalousie.
Combien d’adolescents ne sachant pas vraiment ce que voulait dire Daesh viennent de trépasser gratuitement ? Pourquoi personne encore ne parle de cette jeunesse ? N’est ce pas là les premières victimes ?
En déclarant la guerre à la jeunesse, c’est en réalité une déclaration de guerre à la vie, à l’humanité. Daesh nous appelle les idolâtres et nomme notre ville la capitale des abominations et de la perversion. Les concerts sont pour eux des fêtes de perversités. Sachez, que nous allons redoubler nos efforts pour vous rendre fou. Fou d’ivresse face à notre musique, notre sport et nos nuits. Vous, petits barbares sans âme, sachez qu’aucune ceinture d’explosif, aussi puissante soit-elle ne pourra voler ou détruire ce qui fait notre différence dans le monde entier. La joie ne se tue pas.
Comme le dit un proverbe arabe, « la jeunesse est une fraction de folie ». Et cette fraction de folie, personne, jamais, ne pourra nous la retirer. Elle fait notre identité. Notre histoire. Notre force. Et surtout notre futur.
Le 13-11-2015 restera gravé comme le jour où notre génération en France a découvert la guerre. La vraie. L’ignominie réelle. De celle qui bouleverse à jamais l’histoire. Notre histoire à tous.
Mais c’est aussi le jour, où, nous jeunes, nous avons pris conscience de notre puissance. Parce que nous sommes le futur. L’avenir est donc à nous. Fabriquons le ensemble, à notre image. Sans peur du jugement, sans peur des changements.
Ça sera la meilleure réponse que nous pourrons apporter à cette déclaration de guerre, désormais historique. Souvenez-vous en. Qui sommes nous ? Le Futur.
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