Rencontrer les images de Sonja Lekovic, c’est comme découvrir un univers parallèle dans la photographie mode/beauté/lifestyle. Mais il n’est pas possible de catégoriser son travail. De publireportages, à paysages et portraits, Sonja a donné à ses images une dimension intense, gracieuse et étrange. Cette Serbe, ancienne étudiante en psychologie pénètre dans les désirs les plus enfouis de ses spectateurs et parvient, avec des images très sexualisées mais très sages à la fois à re-créer la sensation des fluides, ceux de le matière, du désir, et même de la honte à mater ses corps de filles toutes aussi angéliques et érotiques les unes que les autres.
Comme connectées, ses images parlent d’elles-mêmes, mais la jeune (et très belle) photographe, aime dénommer ses séries par des titres évocateurs comme Humide, Essouflé, Glisser, les Amateurs, etc.
En parcourant son site, on découvre qu’elle écrit également et déclame des textes conceptualisés avec ses images tels que ZX56009, dénomination d’une planète post-orwelienne, appuyé d’un enregistrement sonore (sa voix ?) et de photographies futuristes.
A travailler encore un peu, mais l’idée de photographie immersive, sonore et textuelle montre que le désir de recherche de la photographe est certainement ce qui l’entrainera à travailler pour de grandes marques, si tel est son désir.