Entre 1899 et 1910, Gustav Klimt a certainement produit ce que la peinture a connu de plus baroque, de plus rococo et, disons les choses, de plus kitsch. Période dorée qui donna naissance, bien sûr, au Baiser.
Inge Prader a mis en scène les tableaux du maître autrichien. Si le style demeure, une étrange sensation intervient. Celle de contempler des publicités. Très belles certes, mais des pubs quand même. Et c’est bien le souci de la publicité : elle dévoie ce qu’elle touche. La photo étant certainement sa plus importante victime (avec le corps de la femme).