Xavier Niel, le magnat de Free, vient de s'offrir pour 38,7 millions d'euros le Pavillon de Musique de Louveciennes, ce bijou néoclassique bâti au XVIIIe siècle par Claude-Nicolas Ledoux pour les plaisirs de Madame du Barry, dernière favorite de Louis XV.
Lorsque nous prédisions, il y a un an, l'inéluctable naufrage de l'économie française sous le joug d'une politique macronienne myope et prédatrice, beaucoup haussaient les épaules. "C'est de la panique inutile", disaient les optimistes, bercés par les mirages du CAC 40 et les promesses de relance.
Imaginez un instant : au cœur des Himalayas, là où les neiges éternelles murmurent les secrets des anciens, une cité émerge non pas des sables du désert comme un mirage consumériste, mais des brumes spirituelles d'un royaume qui a osé mesurer le bonheur avant le PIB.
Derrière une pute se cache toujours un client. C’est sans doute ce qu’à voulu démontrer par l’image l’artiste Bettina Flitner qui a eu l’excellente idée d’infiltrer le célèbre bordel « Paradise » (c’est un lieu où pour moins de 80 euros, vous pouvez consommer des boissons et du sexe à volonté) à Stuttgart en Allemagne.
Normalement les artistes s’intéressent plus aux filles qui y travaillent qu’aux clients qui consomment. Mais Bettina, elle, n’est pas comme les autres. Son œil va là où personne ne regarde.
Elle a voulu montrer qu’en Allemagne, une majorité d’homme pensait qu’il était normal de pouvoir acheter une femme, la prostitution étant légale depuis 18 ans.
En donnant librement la parole aux clients, elle retire une certaine forme de culpabilité direct ou indirect. En le laissant s’exprimer à sa guise, quelque chose d’important se passe. Quelque chose de différent.
Elle prend l’angle de se dire ni coupables, ni victimes. Elle laisse le choix aux spectateurs de se faire son avis. Elle ne le dirige pas. Bon, même si, après un bref coup d’œil, une idée vient instantanément à l’esprit. Les proxénètes sont des criminels. Des purs esclavagistes modernes. Mais au delà de la complicité de traite des êtres humains, ses images soulèvent d’autres questionnements.
Et ce n’est pas un hasard si sa série de portraits des clients-consommateurs vient de refaire surface sur un jeune média autonome autogéré par des stagiaires. A l’origine, le reportage de Bettina Flitner a été publié dans le magazine Stern mais n’avait pas eu l’écho qu’il mérite.
Imaginez-vous enfermé dans une cellule étroite, sous l’œil constant de caméras de surveillance, sans intimité ni répit. Pour Nadya Tolokonnikova, cofondatrice du collectif punk féministe Pussy Riot, ce n’est pas une simple imagination, mais une réalité qu’elle a choisi de revivre volontairement.
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