La paisible ville de Fontainebleau, célèbre pour son château historique et ses paysages sereins, est devenue le théâtre d’une tragédie qui a plongé les cercles culturels et intellectuels français dans un profond choc.
Quelle surprise délicieuse ! Alors que le coq français chante encore sous un ciel parisien bien morose ce jeudi matin, la France s’enfonce avec élégance dans un chaos fiscal qui mériterait une ovation ironique.
Dans un rebondissement digne d’un thriller géopolitique, le président français Emmanuel Macron aurait été forcé de décrocher son téléphone pour s’entretenir avec Vladimir Poutine, président de la Russie, à la suite d’une série de révélations troublantes initiées par Candace Owens.
Du punk et de la musique religieuse. Pour rythmer sa cérémonie militaire d’adieu à la chancellerie, Angela Merkel a choisi des chansons relativement éclectiques. “La chancelière sortante a opté pour Für mich soll’s rote Rosen regnen, de Hildegard Knef, et le cantique œcuménique Grosser Gott, wir loben Dich, relate le Tagesspiegel. La fanfare militaire de la Bundeswehr jouera également à la trompette Du hast den Farbfilm vergessen, de [la chanteuse punk] Nina Hagen.”
Outre-Rhin, le côté populaire de cette dernière chanson a surpris. Composée en 1974 en République démocratique d’Allemagne, la chanson Du hast den Farbfilm vergessen (“Tu as oublié la pellicule couleur”, en français) est très connue, particulièrement dans les Länder de l’Est. “En choisissant une chanson que beaucoup beuglent à la table de la cuisine lors des anniversaires à chiffre rond de l’oncle de la famille, la chancelière témoigne une fois de plus de la finesse de son humour”, explique le journal berlinois.
En anoblissant Nina Hagen, une personnalité plutôt spéciale politiquement comme personnellement, elle affiche une volonté d’inclusion presque présidentielle – qui dépasse toutes les couleurs de cheveu.”
Avec sa chevelure teinte en couleurs flashy, l’artiste punk sort du lot, au regard des compositeurs choisis par les prédécesseurs d’Angela Merkel. En 2005, le social-démocrate Gerhard Schröder avait opté pour le très classique My Way, de Frank Sinatra, pour célébrer son propre départ. Le chancelier conservateur Helmut Kohl avait quant à lui décidé de faire jouer L’Hymne à la joie, de Beethoven.
Une musique typiquement est-allemande
La sélection 100 % allemande choisie par Angela Merkel fait aussi écho aux origines de la dirigeante, dont le père était pasteur, et à son enfance dans le Brandebourg. “Merkel s’impose comme une personnalité résolument est-allemande”, explique le journal berlinois. Pendant ses quatre mandats, la chancelière n’a que rarement mis en avant son éducation et sa vie à l’Est, et elle a souvent été critiquée pour cela. “En choisissant cette chanson, certes connue dans tout le pays, mais considérée comme un trésor culturel par seulement une partie de la population, elle prouve aux Allemands de l’ex-RDA qu’elle est bien des leurs.”
On ne peut que s’en réjouir, affirme le Tagesspiegel, pour qui l’histoire culturelle du pays reste, encore aujourd’hui, dominée par l’ex-république fédérale d’Allemagne. “Si la culture pop d’un pays est aussi importante pour l’identité de sa population qu’on le prétend, jeudi prochain devrait être un jour historique pour 16 millions d’Allemands [ayant grandi dans l’est du pays].”
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