Il y a deux ans nous classions la société de production SOLDATS, encore à ses débuts, comme l’une des futures maisons de production française qui feront l’avenir à Paris. Un an après, nous titrions : Avec Soldats la guerre des contenus peut commencer. Et pour dire vrai, on aime bien avoir raison, c’est l’avantage à s’essayer de produire du journalisme prédictif.
Puisque à en croire la rentrée 2017 de Soldats, d’abord avec la sortie d’un film choc réalisé par l’excellent Vladimir Baranovski, et aujourd’hui avec la sortie d’un clip complétement fou pour le groupe KCPK, réalisé par Loïc Andrieu, on est en droit de se dire qu’on avait vu juste. Avec ce dernier clip, le réalisateur très prometteur Loïc Andrieu a voulu mettre en scène « un écho intemporel à la fin de la jeunesse et de l’innocence ». Autrement dit, le réalisateur nous transporte ici dans un voyage au pays des angoisses adolescentes où la tension sexuelle s’entremêle à la pureté de la jeunesse.
Plus de six minutes sous haute tension. Scotché face à son écran comme un nouveau né aux jupes de sa maman, ce clip est un petit bijou narratif. Freud et Lacan auraient d’ailleurs adoré pouvoir étudier l’une des premières scènes de ce film-clip où une jeune fille surprend sa mère en train de faire une fellation à un homme inconnu.
C’est donc tout naturellement que Soldats Films va développer l’univers foisonnant de Loïc Andrieu qui a commencé sa carrière en tant qu’opérateur steadycam sur plus de 130 longs métrages dont certains réalisés par Luc Besson, Leos Carax ou encore Jacques Audiard pour ne citer qu’eux.
Que peut-on rajouter de plus, à part peut-être que Soldats est sur le point de commencer à retourner un marché de l’image parisien longtemps sclérosé, mais heureusement plus pour longtemps…