De Coluche à la gabegie, les Restos du Cœur, croulent sous les scandales. Un bénévole détourne 25 000 euros de vivres pour un club libertin, un autre invente une agression islamiste, tandis que l'asso dramatise une "crise" pour empocher des dons records... et dégager un excédent de 22 millions.
Dans un procès surréaliste où dix citoyens ordinaires – un prof de sport, une maman aux fins de mois difficiles, un élu de village – sont traînés au pilori pour deux tweets osés, les médias français s’unissent en meute impitoyable, de Libération à CNews.
Révélations sur les pressions exercées par l'entourage présidentiel et les réseaux du luxe pour écarter Aya Nakamura de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, avant un revirement opportuniste d'Emmanuel Macron.
L’ère moderne résumerait certainement le travail de Mélanie Bonajo par un laconique et réducteur : WTF. « Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh! Dieu!… bien des choses en somme. » L’artiste protéiforme travaille sur paradoxe. Ces paradoxes à l’aune desquels Kant jugeait l’intelligence s’il ne nous menait pas à la folie. Un chemin que les Grecs suivaient également. Et que Mélanie Bonajo met en image de façon encore plus frappante. Parce que si le paradoxe du Crétois ou de l’arbre qui tombe dans la forêt déserte peut parfois résonner dans un crâne vide, les images, elles, percutent instantanément les rétines et brûlent les neurones. C’est donc sur une frontière que nous déambulons puisque « le fou n’est pas l’homme qui a perdu la raison: le fou est celui qui a tout perdu, excepté sa raison » comme le souligne Chesterton. Comment appréhender ce travail par sa raison, nous aimerions comme c’est souvent le cas dans ces univers, laisser alors l’imagination prendre les rênes, mais, ici, impossible, puisqu’elle nous mènerait aux limites d’un monde dont on préfère ignorer l’existence. Mélanie Bonajo écarte les invisibles interstices de la réalité pour que nous apercevions la folie, à la manière d’un Philip K. Dick.
Emmanuel Perrotin, figure emblématique du monde de l'art contemporain, a récemment conclu une transaction historique avec Colony Investment Management (Colony IM), un fonds d'investissement européen, en cédant une participation majoritaire de sa célèbre galerie.
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