L’artiste Éric Bottero, né à Paris en 1968, démarre sa carrière de photographe au début des années 1990 comme assistant photographe, puis très vite commence à voler de ses propres ailes. Repéré par le magazine PHOTO en 1991, il exécutera ses premiers clichés de commandes pour différents clients dans le textile et l’accessoire. Il devient peu a peu photographe de mode et diffuse de plus en plus ses images pour la presse et la publicité. Des 1996, il se tourne vers un travail de studio et se concentre alors plus sur l’accessoire de mode et La haute Joaillerie. Il shoote alors pour VOGUE , L’OFFICIEL, INES DE LA FRESSANGE, AUDEMARS PIGUET, MADAME FIGARO, VUARNET, ADRIANO CIFONELLI, TOSHIBA, PEUGEOT, AIR FRANCE, SHISEIDO, ETC….
Dans la fin des années 1990 commence à toucher à la photo expérimentale en travaillant sur le support du négatif couleur et va découvrir un monde pour lequel il mettra au point un spectre chromatique et un processus particulier qui lui permettront alors d’obtenir un travail pictural sur l’émulsion de la gélatine : LE NÉGATIF COULEUR.
Se met en place des 1996 une production de photographies issues d’agrandissements de négatifs couleurs qui révèlent les prémices de la construction d’une œuvre originale et pousse dans ses retranchements la perception d’une image photographique. Il offre alors une vision irradiée du monde et de son humanité…
En 2012, une nouvelle étape technique et photographique se révèle. L’artiste rehausse à la main ses négatifs d’encres, de pigments et de gravures. Il en tire une fois de plus des agrandissements ultra-brillant par le procédé argentique de la photographie traditionnelle et son processus chimique.
Il s’attaque aussi au tirage photographique lui-même en le rehaussant aussi de peintures et gravures et obtenir de cette intervention mécanique, une pièce unique. Il appelle ça ses « GRAFFOTOS.