On était tombé totalement amoureux de son film Nona, un conte d’une beauté époustouflante.
Alors quand Joffrey Monteiro-Noël nous envoie un mail pour nous dire que son premier film, La Nuit, est enfin en ligne, nous, on se jette dessus.
Et, nous avons bien fait. Toujours un univers féerique, toujours un sens du cadrage incroyable, pictural et une profondeur pudique. Un film avec du sens, du questionnement, sur cette schizophrénie que nous connaissons tous, entre nos vies diurnes et nocturnes. Mais un questionnement discret, qu se cache derrière le beau, comme pour nous inviter à d’abord jouir et puis, peut-être, si on le désire, à réfléchir. Et c’est quand l’intelligence n’est pas intrusive qu’elle est la plus grande.