Andy Warhol (1928 – 1987)
29 cm, 54 ans et plus d’un milliard d’exemplaires. La poupée Barbie est certainement le plus fort symbole de la pop culture warholienne. Des centaines et des centaines de millions de petites filles ont désiré, aimé, habillé, nommé, transformé la poupée. Véritable muse d’un consumérisme devenu art dans la seconde moitié du XXème siècle. C’est certainement en partant de ce constat que l’artiste française Jocelyne Grivaud a rendu à l’icône de plastique la place qu’elle mérite dans l’histoire de l’art. Celle de muse des plus grands. Que se serait-il passé si Léonard De Vinci avait eu une Barbie ?
Et Jocelyne Grivaud ne parle ni d’art, ni de prise de position, mais d’un jeu. Du jeu des portraits croisés. Comme pour rendre la frontière entre art et consommation encore plus floue. Drôle d’époque que nous vivons où les poupées sont de l’art et les artistes des biens.
Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926. Musée National d’Art Moderne. Paris) Otto Dix
“La Jeune Fille à la Perle” (around 1665 -1666) Mauritshuis Museum in La Haye. Johannes Vermeer
Guy Bourdin (1928 – 1991)
Chanel ( Gabrielle Bonheur Chanel 1883 – 1971)
Helmut Newton (1920 – 2004)
Milton Glaser
Bartholdi (1834 – 1904)
Magritte 1898 – 1967 “Eternal Evidence” (The Menil Collection, Houston)
Nefertiti – The Egyptian Museum in Berlin.
Man Ray (1890 – 1976)
The Beatles Yellow Submarine. (Motion picture – 1968; producers: King features : Apple / UA)
Picasso – Dora Maar portrait (1937)
Vogue – Erwin Blumenfeld (1897 – 1969)
Le mépris de Jean-Luc Godard
Vénus de Milo
Portrait de Mona Lisa, dit La Joconde – Léonard de Vinci
Olympia – Edouard Manet (1832- 1883)
Avatar. 2009 James Cameron