La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
C’est en 2019 que le rappeur virtuel FN Meka est programmé par le label “Factory New”, qui lui fait adorer tout l’attirail du rappeur 4.0, en véritable hypebeast. Depuis sa création, l’intelligence artificielle a fortement gagné en popularité et se meut en influenceur TikTok. comptant plus de 10 millions d’abonnés. Progressivement, sa fame attire l’attention de la major Universal – laquelle le signe sur son sous-label Capitol Record et sort son premier single “Florida Water” en feat avec Gunna. Cette signature – jugée absurde et vénale – par les internautes déclenche la colère des internautes qui reprochent à ces labels de signer des entités robotiques, évitant ainsi de consacrer des budgets aux artistes et de les aider dans leurs carrières.
Stupid fucking precedent has been set. Attack on artists. Labels wanna be cheap and not have to pay real artists so they’re making bots they can keep 100% profit. This shit is gross. Not to mention saying nigga? Why? https://t.co/pTskvacagY
Travis Scott avait déjà sorti un nouveau son en avant-première sur le jeu vidéo Fortnite en avril 2021, tandis que le DJ Marshmello avait réalisé un concert virtuel début 2019. Mais pour la première fois dans l’industrie musicale, c’est le contraire qui se produit : une intelligence artificielle entre dans le monde réel. Le rappeur virtuel FN Meka a en effet signé un contrat chez Capitol Records, une des maisons de disques les plus puissantes au monde. Le label gère entre autres la carrière de Katy Perry, ABBA et Paul McCartney.
L’avatar est pris très au sérieux : en plus de produire de la musique, il s’est construit une identité virtuelle reconnaissable. À l’esthétique cyberpunk, le personnage prend la forme d’un rappeur aux cheveux verts, dents en or, tatoué sur tout le corps, vêtements futuristes et de grandes marques de luxe (Gucci, Louis Vuitton). FN Meka, dont la carrière a débuté en 2019 avec les singles Moonwalkin‘ et Internet, a été créé par Anthony Martini et Brandon Le de Factory New, une maison de disques “virtuelle”, à la base d’une technologie d’IA qui analyse les chansons actuelles les plus populaires. FN Meka est donc un condensé du rap international du moment. Il a déjà dépassé les 10 millions de followers et cumule plus d’un milliard de vues sur TikTok.
L’intelligence artificielle en action
Son single Florida Water, accompagné d’un clip, est un featuring avec Gunna, rappeur (bien réel) d’Atlanta, ainsi que Clix, streamer de jeux vidéo et influenceur Fortnite. Il est produit par Turbo, qui a déjà produit Travis Scott, Young Thug et Lil Baby. D’après ses créateurs, les paroles du morceau auraient été générées par l’intelligence artificielle, même si la voix est – pour le moment – celle d’un humain, dont l’identité reste secrète : “Techniquement parlant, FN Meka est ‘doublé’ par un humain. Mais tout le reste à son sujet – de ses paroles aux accords et au tempo qui sous-tendent sa musique – est basé sur l’AI.”
Commentant l’intérêt d’investir dans le développement d’artistes virtuels, Anthony Martini – l’un des deux créateurs de FN Meka – justifie sa démarche auprès du média Music Business Worldwide (MBW) : “L’ancien modèle de recherche de talents est inefficace et peu fiable”. Le directeur de Capitol Music Group, Ryan Ruden, a quant à lui déclaré que cet accord “se situe à l’intersection de la musique, de la technologie et de la culture du jeu vidéo” et l’a décrit comme “une évolution de Capitol Records et de ses 80 ans d’histoire d’innovation”.
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