C’est un coup d’état culturel. A 24 ans, Alexandre Arnault devient le patron de la dernière acquisition de LVMH. Oui à 24 ans. Pourquoi se gêner ? Plus c’est gros, plus ça passe, c’est bien le dicton des Arnault, non ?
En annonçant le rachat de Rimowa, une marque allemande célèbre pour ses valises, Bernard Arnault a confié la cogérance (difficile de le laisser seul aux commandes) de ce dernier achat à son fils Alexandre Arnault. Encore imberbe comme un dauphin, l’adolescent accède donc aux plus hautes responsabilités au sein du géant du luxe. Alors qu’un jeune sur quatre est au chômage, c’est la plus grosse erreur de communication faite à ce jour.
A l’heure où une cyberguerre est en marche, où le racisme, l’antisémitisme, l’écroulement économique, l’insécurité grandissante, les attentats surprises de Daesh, les moustiques tueurs de fœtus, l’explosion du chômage, les tensions sociales sans fin, le repli des peuples sur eux-mêmes, le silence morbide des politiques, le climat qui explose, la fonte des glaces et la xénophobie en ultra-hausse, il ne manquait plus pour redonner de l’espoir à la jeunesse que l’un d’entre eux accèdent à une nomination que les autres n’auront jamais. Parce que les autres ne sont pas les enfants de Monsieur Bernard Arnault.
Comme nous avons de cesse de la répéter, la solution du monde de la mode est de compter sur le passé grâce à la nostalgie et au népotisme au lieu d’affronter le présent pour créer un futur pertinent.
L’industrie de la mode est identique dans la Chine comme dans la Russie du 21e siècle.
Nous savons tous qu’ils font profondément le mal et pourtant personne ne fait un mouvement pour se débarrasser de leur influence sur l’Occident.
La décadence culturelle est ici à la fois politique, morale et écologique.
La famille Arnault fait absolument ce qu’elle veut, envers et contre tous.
Alexandre Arnault ne fait d’ailleurs que suivre les traces de ses aînés Delphine et Antoine, qui dirigent Louis Vuitton et Berluti.
Antoine a sa parfaite russe qui peut talonner à ses côté. Pendant que Delphine associée financièrement à Xavier Niel prépare avec son nouvel amoureux le rachat d’une partie de la France.
Nous serions d’ailleurs en droit de se demander ce que prépare le couple Arnault-Niel ? C’est une question qu’aucun journaliste ou écrivain n’ose vraiment poser. Tous voulant continuer d’être invités ou du moins de toucher un morceau de pourboire que le couple royal ose leur accorder selon leurs humeurs.
De notre côté, comme nous ne pouvons pas publier ce qui ce raconte en off, une seule solution s’est offerte à nous. Le théâtre.
A travers la mise en scène fictive de leur enfant de trois ans qui héritera normalement d’un peu moins de 100 milliards d’euros d’ici un demi-siècle, nous allons mettre en lumière pendant 1h30 ce que nous réserve le monde de demain.
Pour ne pas être attaqués en diffamation, nous avons choisi la satire pour mettre en lumière ce couple aux apparences si parfaites et généreuses. Nous gardons secret pour l’instant le théâtre qui a accepté de prendre le risque de faire jouer une telle satire. On ne veut pas que le théâtre soit racheté d’ici là…