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Quand l’Élysée prend les gifles trop au sérieux : satire, censure et surréaction
On tient une petite perle qu’on n’avait pas très envie de lâcher comme ça dans la nature parce que l’on sait qu’il va être récupéré dans les 24H qui suivront la mise en ligne de cet article. Mais bon, on a publié plus de 6000 portraits d’artistes gratuitement à la gloire des créateurs de tous bord, alors on va pas faire les rats maintenant. Même si nos amis les « talent -scout » de Paris ont tous envie de nous voir partir en Syrie tant on fait perdre de la plus-value à leur travail, et par la même occasion à leurs petites maisons fleuries au coeur de Paris…
Bref, on tiens à vous présenter le beau Alcibiade Cohen. 24 ans. C’est sa première interview alors il est un peu stressé. Et pourtant il a tout d’un grand. Son éloquence se mesure dans ses images, qu’il veut toujours soignées et assez privées à notre grand désarroi car pour le moment, ses dernières pépites sont en lien privé dans vimeo. On les as vues et on peut vous dire que c’est du lourd. Mais il parait que la patience est la mère des vertus.
C’est justement ce qui nous a interpellé en découvrant d’abord le travail photographique d’Alcibiade, la vertu. Car le touche à tout aime photographier des jeunes filles dénudées sur des plages, au bord des piscines, entre Paris et l’argentine, où il part retrouver sa splendide, modèle elle-aussi. C’est peut-être pour cela qu’on ne ressent aucune frustration chez lui. il capture la jeunesse de la femme comme personne, jamais vulgairement. Sa vie artistique semble être un doux songe, peuplée de créatures immortelles, le rêve des quinquas photographes frustrés made in Purple magazine et bien plus puissant que les Matthieu César et autres Olivia Bee, que le Paris de la mode décrivent comme « novateurs »…
Son crew, c’est « des équipes de tecos et directeurs de prod qui sont à Paris, Buenos Aires, LA, Sao Paulo », enfin des petits génies de la post-prod comme Fabulous Studio sur lesquels on aura bientôt deux mots à vous dire, tous vingtenaires, le groupe Haje avec qui il était à l’école pour qui il a réalisé un clip, ou encore sa fiancée Bar Maldonado (qui éclate toutes nos « it-girls » de boîte de nuit) qui est très présente dans son travail. Il a également une production, qu’il a appelée Ave Barbara, car il réalise mais produit aussi tous ses clips.
Ses parents l’ont bien senti lorsqu’ils lui ont choisi son prénom, qu’il doit à un grand orateur Athénien (par qui Platon placera son portrait de Socrate dans le Banquet) connu pour sa beauté , sa haute noblesse, son intelligence. L’anecdote la plus célèbre rapporte qu’il a coupé la queue de son chien, simplement pour que les Athéniens parlent de la queue de son chien plutôt que de lui. Raté pour notre Alcibiade qui parait lui plutôt humble à qui on laisse la parole en attendant de découvrir très prochainement ses futurs travaux sur APAR.TV.
Que cela soit dans tes photos ou dans tes clips, tu sembles attiré par la beauté des jeunes filles que tu portraitises de manière très raffinée. Pourquoi avoir choisi ce style de photographie ?
Au départ je pensais me consacrer uniquement à la réalisation. Je me suis mis à la photographie à la maison en prenant en photo ma copine Bar Maldonado qui est pour moi un des modèles les plus intéressant de sa génération. Ca m’a plu et j’y ai trouvé un plaisir immédiat que je n’avais pas dans la vidéo, où chaque tournage est un combat ! C’est ce qui me plait avec le format photo. il est rapide, vivant, mais il laisse quand même la place à l’imagination. Je n’ai pas vraiment choisi un style en particulier, je prends des photos partout où je vais, avec des potes qui se prêtent au jeu. Je commence à avoir des commandes plus sérieuses, plus préparées, mais ça reste un plaisir super jouissif et moins éprouvant que la réalisation. Dans ma vie photographie et réalisation se combinent et se complètent parfaitement.
Qui/que cherches tu à immortaliser ?
De mon point de vue faire une video ou une photo c’est comme se faire un tatouage, ça sert à se rappeler d’un moment, d’une époque de ta vie. Finalement le fait de créer un truc devient aussi important que le contenu de la création. Tu regardes cette photo cette video,et tu te rappelles tout ce qu’il y avait autour.
J’ai lu une fois une interview de Lou Reed qui disait que la photographie était une tentative de rendre la réalité plus belle, je pense qu’il n’a pas tort, c’est ce vers quoi on tend naturellement. L’image c’est l’histoire du coup autant enjoliver, même fictionaliser ses souvenirs. Dans mon cas je pense que la photo immortalise plus des moments et la vidéo des états d’esprit.
Toi qui voyage souvent, comment ressens-tu la création artistique française ?
Je ne me pose pas vraiment la question. Je voyage parce que j’adore ça et que mon boulot me le permet. Je suis 100% parisien mais je ne prends pas la tête sur ce qui se fait spécifiquement en France.
Comment tu décrirais ce que tout le monde appelle en ce moment la génération « millennials » ?
J’ai 24 ans, je suis millennials? Ou je suis un génération Y? C’est encore un truc pour mettre des cases et normaliser tout le monde. C’est de la merde.
Il y a-t-il une séquence de film ou une image qui a changé ta vie ? Et si oui comment ?
il faudrait que je demande à mon psy.
Il y a-t-il un film ou une série que tu gardes toujours en mémoire pour une raison connue ou inconnue ?
Quand j’avais 8 ans ma mère m’a emmené voir Freaks de Tod Browning au forum des images. J’ai vraiment été fasciné, du grand cinéma.
Quelle serait ta série photo rêvée ?
Ça c’est un secret!
Qui admires-tu en ce moment le plus et pourquoi ?
En ce moment je suis à fond sur Alexis Pinturault le jeune skieur français. Il casse tout!
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