La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pourquoi lui ? Parce que si Patti Smith avait couché avec Jean Cocteau, ils auraient pu faire naître Delphine De Malherbe. Enfant terrible du théâtre et de la littérature érotique, l’écrivaine trace un sillon à part dans la vie culturelle française. Son dernier roman « A l’heure où les hommes vivent » touche aussi bien les âmes noires que les cœurs tendres. Puisque personne ne peut rester étranger à une artiste qui écrit en 2014 : “Aucun être humain n’a le droit d’infliger quelque pression que ce soit même en échange d’un salaire. Les patrons, ça se virent refusant de travailler pour eux s’ils ne sont pas à la hauteur de notre travail. Les patrons, ça se met au chômage et à la porte. Il suffit de le décider et de ne pas raisonner dans la peur de perdre son gagne-pain. Les politiques et le journal de 20 heures savent si bien nous l’inculquer.”
Où le lire ? Devant un feu de cheminé ou alors dans l’avion qui vous conduira vers de nouveaux horizons.
Le passage à retenir par cœur ? “Quand tu es trop libre, on t’emprisonne. On sait que tu as compris. L’existence n’est pas divisée entre ceux qui savent prendre et ceux qui savent donner. Sacher exister. Et rejoue ta mise. Alterne. Si tu veux réussir, tu échoueras d’abord plusieurs fois. Ce ne sera jamais la faute du monde qui ne te comprendra pas. L’incompréhension n’existe pas. Les médiocres le croient et se donnent cette excuse. On rate toujours par sa seule faute. Et seul le fait de le reconnaître permet de progresser. Ce n’est pas grave de rater, c’est humain. Accuser le monde d’être incompris est grave. Si tu trouves ce courage de regarder pourquoi tu as échoué, tu auras inversé la donne, changé de cap, et tu pourras réussir cette chose ou autre chose. Tu seras en route pour la vraie vie. Ceux qui réussissent de travers, je veux dire au détriment de leur vie privée ou de leur identité profonde, le font car ils ont peur d’eux-mêmes et de l’existence. La peur est un poison mortel. Ne sois pas comme eux, c’est pire que d’être clochard. Réussis bien. Ne laisse pas une partie de toi de côté. Et sinon, arrête le train en marche. Tâche de ne pas être doloriste, sacrificiel ou laborieux. Ces gens-là sont dangereux. A la manière de ceux qui se sacrifient, ils te reprocheront un jour ou l’autre de ne pas avoir comblé leurs désirs. Définis clairement tes atavismes, tes motivations et tes buts. Moi, j’ai eu besoin de commettre des crimes pour éprouver ma liberté, des crimes envers moi-même et envers les autres. Tu n’es pas obligé de passer par là. Tu as de la chance d’être bien né puisque tu es né de moi. Bon… »
A qui l’offrir ? A tout ceux qui vous répète dès le Lundi : « vivement le week-end ».
Edition présentée : A l’heure où les hommes vivent, Delphine de Malherbe, Plon, 2014, 193 p.
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