Et si les "parents mous" qu'on pointe du doigt étaient en réalité les super-héros discrets d'une génération sacrifiée ? Dans un monde qui craque de toutes parts, les milléniaux absorbent les chocs pour leurs enfants, réparent les failles du passé et inventent un avenir plus doux.
Imaginez : des espions de la DGSE, des gendarmes du GIGN, des officiers de la DGSI, et même les protecteurs les plus proches de l'Élysée, traqués non par des drones russes ou des agents chinois, mais par... leurs propres smartphones.
Pourquoi lui ? Parce qu’avec l’innocence du premier roman, Laurent Boucry touche à l’un des grands phénomènes de ces dernières années : la prédominance de l’amitié sur l’amour. C’est un glissement de l’un à l’autre où la puissance du sentiment née toujours de son auteur. Une quête de sens à travers l’autre qui ressemble à une mise en abîme.
Où le lire ? En attendant votre conjoint(e).
Incipit. « Rien n’est jamais vraiment joué. »
Le passage à retenir par cœur. « À cet instant précis, rentrant du travail, il ouvrit la porte, Sandra paressait devant la télé…un petit bisou dans le cou …un sourire…un « ça c’est bien passé »…un « oui »…et puis…rien de plus. Il n’allait quand même pas recommencer tous les soirs, sinon cela ne serait plus magique, ça en deviendrait banal. Pourtant, hier, il s’était senti vivre…un peu plus…il avait repoussé au loin ses réserves…un autre soir …peut-être…il y aura bien d’autres occasions… »
À qui l’offrir ? Pas à votre conjoint(e) qui y verra forcément un message caché. Offrez-le vous.
À cet instant précis, Laurent Boucry, éd. Revoir, 233 p., 15 €
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