La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Petit prodige du cinéma, Xavier Dolan est depuis hier connu mondialement, qu’il le veuille ou non. En remportant le Prix du jury pour son film « Mommy », partagé avec Jean-Luc Godard pour son « Adieu au langage », le jeune Xavier a du s’exprimer face caméra. Son discours est bon. On ne retiendra que ça de ce Festival. Il a 25 ans et c’est l’avenir. Qu’il a immortalisé de la façon suivante : « Je suis désolé je suis très nerveux et ému, donc je vais dire ceci au mieux de ma capacité. L’émotion qui me gagne en contemplant cette salle mythique est bouleversante. Je suis éperdu de gratitude devant la reconnaissance de votre jury, la quantité d’amour aussi qu’on a reçu au cours de la dernière semaine me fait réaliser que c’est vrai : on fait ce métier pour aimer et être aimé en retour. C’est la revanche de nos amours imaginaires.
Je vais aller très rapidement. Je voudrais remercier Nancy Grant, ma productrice, Patrick Roy, les Karmitz, les gens chez Diaphana, tout le monde chez E One. Quel bonheur de travailler avec vous, de me sentir compris malgré mes défauts et mes doutes. Merci à Thierry Frémaux d’avoir cru en mes films, et surtout d’avoir cru en moi de m’avoir porté de m’avoir confronté, de m’avoir protégé. Merci à Christian Jeune pour son amitié et sa complicité. Merci à Anne Dorval, à Suzanne Clément, et Antoine-Olivier Pilon, vous êtes des acteurs, mais surtout des créateurs, je vous admire je vous aime. Je voudrais remercier ma famille mes amis pour leur écoute, leur amour. Je suis sûr que j’oublie tellement d’alliés.
Je veux profiter de cette tribune pour m’adresser à ma génération et à Jane Campion. En anglais. Le français c’est ma langue première, la plus belle langue au monde pour moi, c’est vrai. Mais je veux que tout le monde m’entende.
D’aussi loin que je me souvienne, La leçon de piano est le premier film que j’ai pu voir. Quand j’ai demandé à ma belle-mère “Quel film puis-je voir ?”, elle m’a dit La Leçon de piano. C’est un film qui a défini ma vie, ma carrière. Peu de films m’ont autant déterminé que La leçon de piano. Et me retrouver face à vous, sur une scène… Vous avez écrit des rôles pour des femmes magnifiques, avec de la volonté et une âme… Des femmes avec une âme, de la volonté et de la force. Pas des victimes, pas des objets. Et je serai très bref. Il me reste quelques noms.
Une note pour les gens de mon âge, les jeunes de ma génération. Ce sont les notes des dernières années dans ce monde de fous. Malgré les gens qui s’attachent à leurs goûts et n’aiment pas ce que vous faites, restez fidèles à ce que vous êtes.
Accrochons-nous à nos rêves, car nous pouvons changer le monde par nos rêves, nous pouvons faire rire les gens, les faire pleurer. Nous pouvons changer leurs idées, leurs esprits. Et en changeant leurs esprits nous pouvons changer le monde. Ce ne sont pas que les hommes politiques et les scientifiques qui peuvent changer le monde, mais aussi les artistes. Ils le font depuis toujours. Il n’y a pas de limite à notre ambition à part celles que nous nous donnons et celles que les autres nous donnent. En bref, je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. Et puisse ce prix en être la preuve la plus rayonnante. »
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Poirson-Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert s
L'avenir appartient à ceux qui détruisent les codes pour mieux les recréer. Infiltrez notre réseau de penseurs, créatifs et visionnaires qui transforment la culture du 21e siècle. Ici, la fantaisie devient réalité et tout est culture en devenir.