La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Le poids des mots, le choc des vidéos. Mi-février, OpenAI dévoilait son outil Sora, capable de générer des vidéos bluffantes de réalisme à partir d’une simple description textuelle, grâce à la puissance de l’intelligence artificielle (IA). Son patron, Sam Altman, avait prévenu : contrairement à ChatGPT, Sora n’est pas encore destiné au grand public pour l’instant, le temps que des testeurs cernent les risques et les dangers – particulièrement saillants pour la désinformation. Mais la société californienne a offert un accès à quelques créatifs, et les premiers résultats ont été dévoilés ce lundi. Au programme : de l’art surréaliste, des chimères, de l’humour et un potentiel évident pour la publicité. Qui ne fait pas l’unanimité.
Avec Air Head, le collectif de Toronto Shy Kids montre le potentiel de Sora dans un court-métrage drôle et inventif. Le protagoniste, un homme avec un ballon gonflable en guise de tête, raconte ses journées difficiles quand il y a du vent ou qu’il passe à proximité d’un cactus ou d’un chat.
Dans Beyond our Reality, l’artiste Don Allen Stevenson III, passé par Dreamworks, teste la capacité des algorithmes à créer des animaux chimériques. Flamant rose-girafe, chat-anguille, lapin-tatou ou encore cochon volant… Ce futur, immergé dans la réalité mixte du casque Vision Pro d’Apple, sera étrange et fascinant.
Dans The Golden Record, le réalisateur Paul Trillo expérimente avec la physique des matériaux, avec le voyage galactique et ébouriffant d’un disque d’or.
En trente secondes, le créatif Nik Kleverov passe d’un concept à l’autre – un réparateur de montres, un film noir – sans lien apparent. Mais en voyant une voiture émerger de l’océan, des mini-personnages danser autour d’une basket ou encore une canette de soda posée sur un désert de sel, le constat est évident : l’IA a de l’avenir chez les agences de pub.
« ArtistWashing »
La promesse des vidéos générées par l’IA, c’est la création à portée de tous. Pas besoin de compétences techniques, l’imagination suffit. Évidemment, tous les artistes qui ont collaboré avec OpenAI chantent les louanges de l’outil. Pour Paul Trillo, « Sora est le plus puissant quand on n’essaie pas de répliquer du déjà-vu, mais pour donner vie à des idées impossibles ». « Aussi fort que Sora soit pour générer des choses qui ont l’air réelles, ce qui nous enthousiasme le plus est sa capacité à créer des choses surréalistes », note Shy Kids.
À LIRE AUSSI IA : Sora, l’outil qui génère des vidéos bluffantes de réalismeTout le monde n’applaudit pas. « ArtistWashing : quand vous sollicitez des commentaires positifs sur votre modèle d’IA générative en entraînant (ce modèle) sur le travail d’autres personnes sans permission ou paiement », tacle le développeur Ed Newton-Rex. Son organisation Fairly Trained offre une certification aux entreprises qui s’engagent à respecter le droit d’auteur quand leur modèle digère tout le contenu d’Internet, une étape cruciale avant de pouvoir générer ses textes, images ou vidéos. Le New York Times, notamment, a porté plainte contre OpenAI et Microsoft, en les accusant d’avoir utilisé sans autorisation des millions de ses articles.
Mais qu’on le veuille ou non, l’IA chamboule déjà tout à Hollywood. Le producteur et réalisateur Tyler Perry, notamment, a mis en pause un projet d’agrandissement à 800 millions de dollars de ses studios après avoir vu le potentiel de Sora. « On n’a plus besoin d’aller sur place. Si je veux être dans la neige du Colorado, c’est du texte. Une scène sur la lune, c’est du texte », confiait-il au magazine The Hollywood Reporter le mois dernier. « Je peux tout faire assis devant mon ordinateur, je suis sous le choc. »
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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