Un rapport récent du Sénat recommande de ne pas rendre publics les pays et entités qui détiennent la dette de l'État français, en contradiction apparente avec les dispositions légales en vigueur. Les détenteurs de la dette de la France doivent rester secrets, dixit le Sénat.
Dans le grand cirque audiovisuel français, où les audiences sont reines et les flops des pantins sacrifiés sur l'autel du CSA, deux nouvelles venues sur la TNT ont débarqué en fanfare il y a quelques mois : T18, fleuron du groupe CMI, et Novo19, bébé du groupe Ouest-France.
Pour son baptême du feu à la mise en scène, Kristen Stewart a puisé dans le réservoir des traumas générationnels, histoire de noyer la concurrence sous une vague coppolienne.
Sauf chez quelques réalisatrices (Chantal Akerman, Claire Denis, Catherine Breillat, Rebecca Zlotowski, Céline Sciamma ou encore Hafsia Herzi), et chez de rares réalisateurs (Todd Haynes), dans les films, la recherche de jouissance pour une femme est le plus souvent symptôme d’un dysfonctionnement (Nymphomaniac de Lars von Trier), menaçante (Under the Skin de Jonathan Glazer) ou, pire, ridicule. Pour preuve ? L’orgasme le plus connu du cinéma, celui de Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, simulation bien pâlotte. Et, pourtant, cela avait si magnifiquement commencé.
Le tout premier orgasme féminin de cinéma est peut-être le plus beau jamais filmé, dans Extase du Tchèque Gustav Machatý, en 1933. Hedy Lamarr, l’actrice, a alors 18 ans. Dans une séquence étourdissante de beauté, elle regarde un homme avec intensité.
Alors qu’ils s’embrassent, une surimpression fantomatique du visage de la jeune femme nous emporte dans un vertige érotique, son vertige. Très vite, la caméra ne s’intéresse plus qu’à elle, au service de son désir, de ses fantasmes : sa bouche qui s’entre-ouvre dans un soupir, un collier de perles sur sa poitrine haletante, une main alanguie…
La mise en scène déploie sa grammaire la plus gracieuse pour sublimer la montée du plaisir. Son beau visage est filmé à la renverse, la musique s’emporte dans un élan lyrique tandis que ses bras se serrent comme des cuisses. Le collier de perles brisé git au sol. Elle a joui.
L’homme que l’on avait presque oublié se love alors dans ses bras, comme un enfant. Machatý filme toujours son visage à elle, ses yeux alors triomphants et fixes… Elle fume, l’homme la contemple, interdit, il n’était là que pour la servir.
Le film, qui est un chef-d’œuvre d’érotisme, fera scandale en 1933, bien sûr. Même le pape s’en mêlera. Extase donnera à Hedy Lamarr la gloire mais la poursuivra ensuite comme une malédiction. La beauté de cet orgasme, l’élégance et la modernité du regard du cinéaste sur le plaisir féminin reste encore, et cela est fou d’y penser, inégalé.
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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